Socfin : l'enquête Bloomberg confirme des violations des droits humains
- Humundi
- 24 April 2025
Violences sexuelles, accaparements de terres, répression : une nouvelle enquête éclaire les pratiques du groupe agro-industriel, écrit l'ONG Humundi
FrançAis" />
Violences sexuelles, accaparements de terres, répression : une nouvelle enquête éclaire les pratiques du groupe agro-industriel, écrit l'ONG Humundi
Côté malgache, la production agricole est un des enjeux majeurs de cette visite d'État d'Emmanuel Macron. Mais on parle de « co-investissement » au lieu de vente des terres agricoles. 10 000 hectares ont déjà été sécurísés pour la production agricole destinée aux pays membres de la Commission de l'Océan Indien (dont la France).
Les gendarmes camerounais ont, à la fin du mois de mars, fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser des villageois qui manifestaient contre la replantation de palmiers à huile sur des terres en litige.
En Europe, l'appropriation de terres agricoles par d'autres acteurs, tels que des investisseurs et des supermarchés, suscite des inquiétudes en faisant grimper les prix et en réduisant l'accès des futurs agriculteurs, ainsi qu'en menaçant la sécurité alimentaire et la durabilité de l'UE.
Droit de réponse à la suite du point presse du Préfet de la Sanaga Maritime
Selon une déclaration officielle transmise à Camer Press Agency, l’entreprise se dit « attachée à un dialogue constructif avec les communautés riveraines et les autorités locales, dans le respect du cadre légal et des droits de chacun »
La principale revendication porte sur la restitution d’un espace vital estimé à environ 3000 hectares.
Le Préfet de la Sanaga-Maritime accuse M. Ditope Mercure, chef de 3e degré du village Apouh, d’être à l’origine de la contestation et de bloquer volontairement le dialogue. Sa Majesté Ditope rejète ces accusations.
Témoignage d'un petit agriculteur sur le conflit qui oppose des villageois d'Apouh À Ngog, qui réclament un espace vital, à la Socapalm
Le 25 mars 2025, les habitants du village Apouh À Ngog, dans la région du Littoral au Cameroun, ont été témoin d'un acte brutal et traumatisant: des forces gouvernementales composées de militaires, de gendarmes lourdement armées ont investi le village pour encadrer le replanting du palmier à huile par le personnel de la SOCAPALM, partie de la multinational Socfin Bolloré.
Le programme de relance du replanting par la Socapalm, filiale camerounaise du groupe Socfin, a provoqué l’ire des villageois qui dénoncent une occupation illégitime de leurs terres. Entre mémoire coloniale, inertie administrative et luttes sociales, Apouh cristallise les tensions d’un héritage foncier jamais résolu.
« Pendant que nous sommes au champ le 1er Février 2025, nous avons reçu la visite des agents de sécurité et les militaires employés par Socapalm nous demandant d’arrêter tout travail car ce site est dans la concession de Socapalm. »