COPAGEN

Le phénomène d’accaparement des terres en Côte d’Ivoire a pris une proportion alarmante avec le risque d’apparition de paysans sans terres.

La terre ne peut être considérée comme une marchandise, mais un territoire où s’enracine notre culture, nos valeurs, notre identité

Le 7 décembre 2011 à Yaoundé, des organisations de la société civile ont décidé de créer une coalition pour lutter contre l’accaparement des terres au Cameroun.

Pour les responsables d’associations paysannes présents au Forum social de Dakar, l’accaparement des terres contribue directement à la mise à mort des exploitations agricoles familiales sur le continent, qui occupent pourtant entre 70 et 80% de la population dans la plupart des pays africains

Le Forum social mondial a consacré lundi à Dakar toute une journée de débats au continent africain, y dénonçant en particulier "l'accaparement des terres" par des groupes étrangers et les "mécanismes du néocolonialisme".

Rien n’est pire, selon Enda Tiers monde, que la stratégie choisie par la Banque mondiale pour amortir les conséquences de l’accaparement des terres en Afrique

Convencidos de obter grandes lucros, muitos bancos, fundos de investimento, grandes grupos industriais, Estados e milionários privados planejam instalar, na África, fazendas-empresa gigantes, a fim de produzir alimentos e biocombustíveis exclusivamente para exportação

La lutte contre l’accaparement des terres ne fait que commencer, estime René Segbenou de Jinukun

La meilleure réponse aux conséquences graves de l’accaparement des terres, selon COPAGEN, est de faire en sorte que les paysannes et paysans petits producteurs trouvent plus rentable d’exploiter leurs terres que de les céder massivement pour tenter de survivre.

Même si l’ampleur des dégâts n’atteint pas encore celle des 28 Etats africains déjà durement frappés par l’accaparement des terres, il n’en demeure pas moins qu’en Côte d’ivoire, le phénomène existe.

L’achat massif de ces terres aux seules fins de spéculation financière porte en lui le germe du conflit, du désastre environnemental, du chaos politique et de la faim à un degré jamais connu dans le passé, écrit Joan Baxter.

The Alliance for Food Sovereignty in Africa urged African leaders to resist the corporate industrialization of African agriculture which will result in massive land grabs, and for the issue to be raised at the upcoming climate talks in Copenhagen.