Terres agricoles en France : l'appétit des investisseurs chinois
- France 24
- 11 August 2016
Les campagnes françaises commencent à intéresser les investisseurs chinois. Entretien avec Emmanuel Hyest, président de la Fédération nationale des Safer.
Les campagnes françaises commencent à intéresser les investisseurs chinois. Entretien avec Emmanuel Hyest, président de la Fédération nationale des Safer.
Le grand projet de la Commission de l’Océan Indien de faire de Madagascar le grenier de la Région sera quasi effectif.
Le but de ces poursuites en diffamation est-il de défendre l’image de Vincent Bolloré ? Ou bien le groupe cherche-t-il à “instrumentaliser la justice” ?
Si l’on regarde de plus près les financements et les investissements français dans l’agriculture africaine, l’agro-écologie n’en représente qu’une part infime.
Les sénateurs ont adopté un amendement au projet de loi qui donne aux Safer "les moyens de lutter contre l'accaparement des terres au détriment de l'installation d'agriculteurs", a indiqué le ministre français de l'Agriculture Stéphane Le Foll
De source roumaine, sur les 10 millions de terres arables, environ un tiers est exploité par des étrangers.
Le ministre français de l’agriculture a lancé une enquête et remettra ses conclusions en septembre.
Pour la FNSEA, le problème est celui de l'installation de jeunes exploitants français, rendue forcément plus compliquée par l'arrivée de richissimes investisseurs et la spéculation qui peut en découler.
L’Union européenne doit tirer les leçons de l’échec de la politique actuelle en abandonnant les politiques contraignant les automobilistes européens à consommer des agrocarburants.
L’achat de plusieurs exploitations dans l’Indre par un groupe chinois préoccupe les pouvoirs publics. En France, il est impossible de dire précisément à qui appartiennent les terres agricoles.
Le français Charles Beigbeder a fondé AgroGeneration en 2007. L'entreprise exploite 120.000 hectares des terres noires d'Ukraine.
"Ces terres sont nécessaires si on veut passer de 150 000 à 200 000 tonnes de sucre", insiste le directeur-général André Froissard