Des multinationales de l’agroalimentaire, du luxe et de la grande distribution sont accusées de s’accaparer de plus en plus de surfaces cultivables. Mais ce sont surtout les petites combines des exploitants les plus avides, au sein même de la profession, qui freinent l’installation des jeunes agriculteurs.
Le phénomène croissant de l’accaparement des terres par des puissances financières pose de plus en plus questions, et de nombreuses ONG et associations alertent sur le "land grabbing".
- France Inter
-
13 November 2024
Le collectif « Stop aux tomates industrielles » organise le 16 novembre une marche en France contre un projet de 32 ha de serres chauffées de tomates, représentant l'équivalent de 46 terrains de football. AgroCare (Pays-Bas) est l'un des plus grands producteurs de tomates sous serres d'Europe, également implanté au Maroc et en Tunisie.
In Congo-Brazzaville, tree planting projects intended for carbon markets have proliferated over the past four years, with large-scale monocultures initiated by oil companies under the seductive term of carbon neutrality and promises of job creation for communities.
This disclosure by Jeety Rubber comes weeks after its founder, business tycoon Upjit Singh Sachdeva, acquired SRC from its parent company, Socfin, a Belgian-French agricultural conglomerate.
- Liberian Observer
-
10 September 2024
Des organisations de défense des droits des communautés ainsi que des ONG de protection de l’environnement accusent le groupe français de se passer pour un investisseur dans des projets environnementaux tandis qu’il fait subir des abus aux communautés et aux travailleurs.
- News du Cameroun
-
05 September 2024
Une enquête du Comité d’éthique du fonds de pension norvégien, actionnaire du groupe Bolloré, sur les opérations de Socfin au Cameroun imputent de graves méfaits à ce mastodonte de l’agro-industrie qui contrôle Socapalm et Safacam.
- Eco Matin
-
02 September 2024
The CSSF has put an end to a year-long dispute between small shareholders and Socfin's main shareholders, the Fabri family and French billionaire Vincent Bolloré: the 689,337 shares they not control between them will be bought back at €32.50 per share. This will take Socfin off the stock market at a time when it is the target of fierce criticism from a major Norwegian pension fund. It was also the end of an era for the Luxembourg Stock Exchange.
La CSSF a mis fin à un an de «différends» entre de petits actionnaires et les principaux actionnaires de la Socfin, les Fabri et le milliardaire français Vincent Bolloré: les 689.337 actions qui leur manquent seront rachetées à 32,5 euros l’action. De quoi retirer la Socfin de la cotation au moment où elle est la cible de critiques virulentes du fonds de pension norvégien. La fin d’une époque, aussi, pour la Bourse de Luxembourg.
Une trentaine d’organisations accusent des banques de soutenir le Groupe Bolloré par leurs concours financiers et leur silence, face aux accusations de violations des droits humains dénoncés par le Conseil d’Éthique du Fonds de pension norvégien dans les plantations de sa filiale, la Société financière des Caoutchoucs (Socfin), au Cameroun.
Le groupe de l’industriel breton va vendre 5 % du capital de la Socfin, sa filiale qui exploite des cultures d’hévéas et de palmiers à huile en Afrique et en Asie. Il a d’ores et déjà renoncé à ses droits de vote.
Le puissant Norwegian Government Pension Fund Global donne deux ans au groupe français Bolloré pour améliorer le sort des travailleurs de la Société camerounaise des palmeraies, sa filiale indirecte.
- Reporterre
-
07 August 2024