Le magnat belge du caoutchouc jugé pour corruption
- L'Echo
- 26 April 2018
Alors que Vincent Bolloré était toujours en garde à vue mercredi, le procès de son homme-lige Hubert Fabri et de la "galaxie Socfin" débute demain.
Alors que Vincent Bolloré était toujours en garde à vue mercredi, le procès de son homme-lige Hubert Fabri et de la "galaxie Socfin" débute demain.
Longtemps en difficulté, le groupe canadien arrivé dans le pays en 2009 dit qu'il devrait réaliser ses premiers bénéfices cette année.
Face aux critiques, Socfin s’engage à mettre en œuvre une politique de «responsabilité sociale». Mais des doutes subsistent sur sa mise en application concrète.
Le paysan Emmanuel Elong mantient ses accusations d' « accaparement des terres » contre la firme belgo-luxembourgeoise Socfin, détenue à 38,7 % par Bolloré
Récemment, FERONIA a mis en place une politique agressive à l’encontre des leaders des communautés locales en les forçant à signer des mémorandums d’endente, appelés ‘cahier des charges’.
“This year we intend to plant on 4,000 hectares. If we can do 100, 000 hectares in Edo State, we will do it,” says Felix Nwabuk, Managing Director fo Prescoe PLC, a subsidiary of the SIAT Group.
L'accord, que le Parlement de Wallonie s’apprête à débattre, risque de renforcer l'accaparement des terres pour la production d'huile de palme pour le marché européen
Affaire(s) Fabri, nouvel épisode: la cour d’appel a pris le contre-pied des premiers juges et permet la tenue d’un nouveau procès, qui se poursuivra ces prochaines semaines.
La cour d’appel de Bruxelles s’est retirée hier matin et rendra son arrêt le 14 février.
Sans préjuger du verdict final, le jugement devant être mis en délibéré prochainement, le 26 janvier 2018 rentrera dans les annales de la lutte des peuples opprimés par les compagnies impérialistes comme celui où le groupe Bolloré
Cette fin de semaine se tenait un procès qui a opposé des journalistes et des ONG à la Socfin, une holding propriétaire de plantations en Afrique dont le groupe Bolloré est actionnaire. Le parquet de Paris a requis la relaxe.
C'est la Société camerounaise de palmeraies, SOCAPALM, qui a porté plainte contre plusieurs journaux français dont Médiapart, l'Obs et Le Point. Deux ONG, SHERPA et REACT sont également poursuivis.