En Mauritanie, des structures de la société civile se mobilisent contre les concessions foncières à des investisseurs étrangers
Ce hold-up avait été révélé au grand public en juillet 2010 par Eveil Hebdo qui mettait en cause le président Ould Aziz sur le point de signer un décret qui pourrait octroyait 50 000 ha de terrain à la société saoudienne Tabouk-Eziraiya dans la commune de Boghé.
Le processus d’expropriation des terres de la vallée du fleuve Sénégal, au profit des hommes d’affaires nationaux ou des pétrodollars, se poursuit, dans la plus totale opacité.
Les ONG n'ont pas révélé l'identité des multinationales de l'agro-busness bénéficiaires des attributions foncières en question; toutefois certaines sources parlent de sociétés saoudiennes, soudanaises et même américaines,
Un nuevo informe de GRAIN muestra como hombres de negocios saudíes están llevando a cabo ofertas en África que les daría el control sobre algunas de las tierras agrícolas más productivas del continente.
New report by GRAIN shows how Saudi businessmen are pursuing deals in Africa that would give them control over some of the continent's most productive farmlands.
Un nouveau rapport de GRAIN révèle que des hommes d'affaires saoudiens sont en train de mener des négociations en Afrique qui leur donneraient la mainmise sur les terres parmi les plus fertiles du continent.
Par voie d’affichage de deux « avis publics » daté du 7 juillet 2010 l’Etat a informé le public mauritanien de sa décision de mettre à la disposition du groupe saoudien Al-Rajhi des terrains à usage agricole
50 000 hectares de terrain dans la commune de Boghé pourraient être octroyés à la société saoudienne Tabouk-Eziraiya si le président mauritanien signait un décret dans ce sens.
Depuis le 07 de ce mois un avis préfectoral collé sur les murs de la préfecture et destiné au public est venu nous la confirmation de ce qui est en point de devenir le plus grand scandale foncier du siècle inauguré sous l'ère du général putschiste limogé.
Le processus d’expropriation des terres de la Vallée, en Mauritanie, par des multinationales ne fait que commencer.
Avec un déficit de 25% dans sa consommation de riz, le royaume d’Arabie saoudite recherche de nouveaux «débouchés » pour s’approvisionner en Afrique notamment dans les pays d’Afrique de l’Ouest où il s’arroge d’énormes superficies acquises à cet effet. La Mauritanie ne déroge pas à cet appétit.
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