Senegal

Autre thème sensible, l'accaparement des terres. « Je suis contre, bien entendu, et j'en toucherai deux mots sur place », assure Guillaume Garot, alors que des entreprises françaises sont aujourd'hui à l'oeuvre sur le continent, notamment pour la production de biocarburants.

Forum condemns any practices consisting in grabbing natural resources (land, water, forests...) and granting them to agro-industrial stakeholders who are threatening the development of family farms' potential.

Des jeunes activistes ont pris hier d’assaut le «King Fahd Palace» pour dénoncer l’accaparement des terres à l’ occasion de l’ouverture de « l’agribusiness forum 2012 ».

L’agrobusiness ne vise pas à s’accaparer des terres, contrairement à ce que beaucoup d’organisations paysannes font croire, a indiqué Abdoulaye Baldé, ministre sénégalais de l’Agriculture

Le Sénégalais Babacar Ndiaye, ancien président de la Banque africaine de développement (BAD), présidera la ''Journée de l’investissement'' de l’édition 2012 de l’AgriBusiness Forum, qui aura lieu le 28 novembre à Dakar.

Implanté à Fanaye puis suspendu sur instructions du gouvernement libéral avant d’être délocalisé dans la zone périphérique de la réserve du Diayel, à cheval sur les communautés rurales de Diama, Ronkh et Ngnith, le projet Sen éthanol n’en finit pas de provoquer du bruit.

Le projet Senhuile-Senethanol fait une fois de plus l’actu, négativement, dans la communauté rurale de Ronkh, au Sénégal. Le projet italien, chassé de Fanaye, est venu s’y réfugier.

Ce projet italien est vraiment maudit. Après Fanaye où il y a eu mort d’hommes, poussant sa délocalisation à Gnith après de multiples moult tractations, il vient de causer des dégâts dans la communauté rurale de Ronkh.

Jeanne Zoundjihékpon, responsable de l'ONG "GRAIN" pour l'Afrique, nous explique la problématique pour les agriculteurs et les citoyens africains.

Valsé de localités en localités, le projet Sen Ethanol est non grata dans toutes les zones où il devait être implanté pour impulser le Sénégal dans une nouvelle ère industrielle.

"Toute la démarche consiste à donner les moyens aux communautés rurales pour que ce soient elles-mêmes qui décident quel terrain à donner à quel investisseur," explique ce représentant de la Banque Mondiale

Sécuriser les petites exploitations familiales et attirer les investisseurs. C’est la double ambition de la réforme de la loi sur le Domaine national dont la réflexion vient d’être entamée.