Comment Cevital veut snober la BA

Medium_0acomcevitala11yh0
Après l’agroalimentaire, l’industrie et l’automobile, Cevital investit le marché de la grande distribution

Africa Intelligence N°1095 du 23/01/2014

Comment Cevital veut snober la BA

Rachat de FagorBrandt en France (MC nº1090), projets dans l'agriculture africaine, construction d'une plateforme logistique à Port-Soudan : la compagnie Cevital multiplie les projets internationaux. Mais cet expansionnisme se heurte aux règles draconiennes de la Banque d'Algérie (BA), qui interdisent les transferts de capitaux à l'étranger. Premier homme d'affaires privé du pays, le président de Cevital Issad Rebrab se sait, de plus, particulièrement surveillé par les autorités.

Pour trouver les sommes nécessaires à son développement à l'étranger (le rachat de FagorBrandt pourrait mobiliser plus de 100 millions d'euros), Cevital compte emprunter à des banques étrangères, voire faire appel à des fonds d'investissements. Pour ses projets africains, Issad Rebrab a aussi sollicité l'aide de bailleurs institutionnels comme la Banque africaine de développement (BAD). Il dispose, enfin, de son propre trésor de guerre : son compte en devises, nourri par ses exportations et dont il peut utiliser 20% à l'étranger, avec le feu vert de la BA. C'est ce "joker" qui avait été utilisé lors du rachat du fabricant de fenêtres français Oxxo en juin 2013.

Who's involved?

Whos Involved?

Carbon land deals



Languages



Special content



Archives


Latest posts