COP28 : le capitalisme vert contre l’Afrique
- Europe Solidaire
- 14 December 2023
La COP28 ouvre une course effrénée à l’accaparement des forêts africaines par des multinationales présentes sur le marché des crédits carbone.
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La COP28 ouvre une course effrénée à l’accaparement des forêts africaines par des multinationales présentes sur le marché des crédits carbone.
Plusieurs villages en République démocratique du Congo réclament leurs terres suite aux accords signés entre leurs ancêtres et la Société Jules Van Lancker (JVL) pendant époque coloniale
"Nous avons l’intention d’accélérer nos activités opérationnelles suite à notre récente fusion et cotation au Nasdaq, ce qui permettra à African Agriculture de devenir la première société agricole africaine cotée aux États-Unis."
La concession économique de 42.000 hectares a été accordée en 2011, et pour une durée de 70 ans, à cinq entreprises chinoises appartenant toutes au même conglomérat, le Hengfu Group Sugar Industry. Douze ans plus tard, les souvenirs malheureux des évictions sont plus amers que jamais pour les habitants de Preah Vihear : pas rentable et mal financé, le projet agricole a périclité.
« Les accaparements de terre sont une grande source de changement climatique en Afrique », rappelle à RFI Wisdom Koffi, un militant ghanéen
Quinze ans après la divulgation du projet Daewoo-Logistics à Madagascar, l’engouement des dirigeants successifs de Madagascar pour la recherche d’entreprises étrangères pour exploiter de vastes surfaces de terres au pays et pour l’agrobusiness reste inchangé, il s’est même intensifié
Le magazine annuel de FIAN Belgium présente des témoignages sur la repression contre les defenseurs des terres face à des entreprises comme SIAT, PHC/Feronia ou Socfin/Bolloré
Le 22 novembre, les agriculteurs et sympathisants de l’Union nationale des fermiers sont venus manifester devant le parlement d’Ottawa pour demander d’interdire au Canada l’achat de terres agricoles par des investisseurs corporatifs.
"Les communications des ONG divisent les gens. Il faut qu'il s'arrêtent ou bien qu'ils viennent voir les responsables. On est pret à recevoir toutes les ONG."
La mobilisation entre les mouvements sociaux impactés par des problématiques d’accaparement de terres a été une occasion pour les villageois du NDIAEL d’exposer leurs contraintes, engendrées par l’implantation de l’agro-industriel « SENHUILE», devenue « Fermes de la Téranga ».
L'Association des Femmes Riveraines d'Edéa (AFRISE), au Caméroun, a recueilli 316 signatures de soutien dans sa lutte face à la Socapalm, du groupe Socfin
L'Alliance pour la souveraineté alimentaire en Afrique est ravie de lancer une série de cinq rapports nationaux dans le cadre de son initiative sur les droits fonciers "Notre terre est notre vie"