Forum des Peuples Bandiagara 2009 : De la nécessité de promouvoir une politique agricole africaine
- Togo Presse Liberté
- 19 July 2009
« Il n’appartient pas au G8 d’élaborer des programmes et stratégies de développement pour l’Afrique. »
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« Il n’appartient pas au G8 d’élaborer des programmes et stratégies de développement pour l’Afrique. »
"Nous pouvons être expulsés à n'importe quel moment. Ils vont devoir assécher la zone et tout ce qu'il nous restera sera la pauvreté". Bernard Onyongo, pêcheur de 65 ans, voit son mode de vie menacé par la ruée sur les terres arables africaines.
"C'est une forme d'hégémonie (...) Le Qatar ne cèderait jamais au Kenya des participations dans ses champs pétrolifères", critique l'avocat kényan Evans Monari.
Le G8 entend mettre un peu d'ordre et de principes dans la ruée mondiale sur les terres arables des pays du sud, à défaut de pouvoir s'immiscer dans les transactions qui privent les populations des terres dont elles dépendent.
Le Bénin, l'un des rares pays à avoir échappé aux émeutes de la faim en 2008, subit aujourd'hui les méfaits de l'agrobusiness. La pression foncière y est particulièrement forte, notamment pour les paysans béninois, obligés de vendre.
Que la re-africanisation de l'agriculture africaine soit menée par les entreprises étrangères ne me dérange pas
Le G8 va proposer un "code de bonne conduite" sur l'achat de terres agricoles en Afrique, s'inspirant en cela d'un rapport de l'Onu dénonçant les dangers de cette pratique pour les populations locales, selon un projet de communiqué vu par l'AFP.
Que les mouvements sociaux internationaux s’emparent des demandes d’Olivier De Schutter et serait, alors, mise en œuvre la plus profonde et la plus large réforme agraire jamais réalisée dans le monde !
L’AFD a pris l’initiative d’étudier la création d’un fonds d’investissements capable de prendre des participations dans le capital d’entreprises responsables investissant dans l’agriculture africaine.
L'appel est quasiment passé inaperçu la semaine dernière. Mais les six pays du Conseil de coopération du Golfe ont proposé, à Bahreïn, aux dix membres de l'Asean un partenariat dans le domaine alimentaire : des terres agricoles contre du pétrole.
Réaction des notables des villages de la commune de Dar el Barka au projet d'attribution de lots à une société saoudienne.
En quête de moyens financiers pour développer leur agriculture, les Etats africains sont prêts à céder leur foncier à des investisseurs privés. Ce qui conduit à déstabiliser les paysanneries locales, incapables de faire valoir leurs droits faute de titres de propriété.