Synergie Paysanne contre l’accaparement des terres agricoles au Bénin
- SYNPA
- 29 October 2009
Aujourd’hui la ruée sur nos terres arables a atteint une proportion inquiétante et pose un problème de gouvernance dans notre pays.
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Aujourd’hui la ruée sur nos terres arables a atteint une proportion inquiétante et pose un problème de gouvernance dans notre pays.
En Afrique et en Asie, plus de 30 millions d’hectares sont désormais contrôlés et cultivés par des intérêts étrangers. Une catastrophe pour les paysans locaux.
"Ceux qui arrivent à accéder à ces terres ont le sentiment qu'il existe des terres que nous sommes incapables de cultiver nous-mêmes; mais la situation est différente," a déclaré Philippe Kiriro, président de la Fédération des fermiers d’Afrique de l’est.
L'originalité de la méthode Varun consiste à mettre en place des associations paysannes créées de toutes pièces, qui lui cèdent en fermage leurs terres pour une durée de cinquante ans.
Entretien avec Aboubacar Fall, conseiller juridique de la Banque Africaine du Développement
Le processus d’expropriation des terres de la Vallée, en Mauritanie, par des multinationales ne fait que commencer.
Acheter des terres arables à l'étranger est devenu un investissement stratégique. Va-t-on vers un dépeçage de certains pays pauvres ? Reportage "Paroles du Monde" avec des représentants d'Agter, Le Monde et Agrogénération.
De plus en plus, on voit des gouvernements africains faire appel à des privés pour qu’ils investissent dans le monde rural. C’est une erreur fondamentale qu’ils vont regretter.
« On présente ces contrats comme “ gagnant-gagnant ”, mais c'est de la foutaise ! », s'agace Michel Merlet, directeur de l'ONG Agter.
La Suisse se veut le moteur d’un mouvement international qui revendique un code de conduite pour les investisseurs en quête de terres agricoles
Pékin préfère parler de « transfert de technologies » que de délocalisation.
Un accord entre le gouvernement et une entreprise indonésienne, la GTLeste Biotech, est en gestation depuis le mois de mars. Il est question d'un bail de location – renouvelable – de cinquante ans pour 100 000 hectares de terre destinés à la production de canne à sucre.