Parmi les propositions alléchantes figurent aussi en bonne place les financements des investissements privés, avec, pour composante, le bail emphytéotique d’une partie des 3 500 000 ha de terres cultivables que possède le pays.
Selon le ministre de l'Agriculture, Brian Chituwo, des entreprises américaines et émiraties sont intéressées par la création de grandes exploitations agricoles en Zambie, pour cultiver du sucre et des céréales.
La course au foncier a vu environ 15 à 20 millions d’hectares changer de mains dans le monde, sur les trois ou quatre dernières années. Lors de son Assemblée générale à Paris, le 25 juin, l’association de solidarité internationale Afdi (Agriculteurs français et développement international) a organisé une table ronde sur cette question, véritable polémique depuis la crise alimentaire survenue en 2008.
Le gouvernement du Cap-Vert a créé une société anonyme à capitaux publics en vue d’exploiter et gérer des terres agricoles mises à sa disposition par les autorités angolaises dans le cadre de la coopération entre les deux pays
La semence directe, en réduisant les coûts de production, permet aux grands pools souvent étrangers de louer la terre, promouvant ainsi une agriculture sans agriculteurs.
Dans tout le flou et le vague qui règnent autour du projet Daewoo, il y avait au moins une certitude : les Sud-coréens se proposaient de louer des terres qui seraient restées à Madagascar. L’eau de Faraony quant à elle, quittera bel et bien la Grande Ile, et en grande quantité.
La ruée des investisseurs étrangers vers les terres arables est une tendance lourde du continent africain
La colère suscitée par l'éventuel démarrage d'un vaste projet agricole, conclu entre l'ancien gouvernement et la société sud-coréenne Daewoo Logistics, continue d'alimenter la crise actuelle.
Cette ruée vers l’or vert en Afrique inquiète la plupart des paysans du continent, car ils ont peur d’être dépossédés de leurs terres pour aller grossir les bataillons des ouvriers agricoles.
The UN Special Rapporteur on the right to food issued today a call to consider as a minimum a set of 11 human rights principles in the elaboration of transnational large-scale land acquisitions and leases
Bien étrange rapport que celui de la FAO sur l’accaparement des terres en Afrique. D’un côté les commanditaires demandent que les populations locales soient consultées et que les droits des paysans soient pris en compte. Mais de l’autre, les chercheurs refusent de parler d’accaparement et dénoncent « un certain nombre de préjugés erronés diffusés par les médias sur ce qu’on a appelé l’accaparement des terres. ».
Un an après la conférence de la FAO, aucun progrès n’a été fait sur le phénomène actuel d’acquisition de terres agricoles à grande échelle dans les pays en développement