Peut-on réguler la spéculation sur les terres agricoles?
- Novethic
- 13 September 2010
Pour Oxfam France, il faut surtout agir sur les questions commerciales, laissées en plan par le rapport de la Banque mondiale.
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Pour Oxfam France, il faut surtout agir sur les questions commerciales, laissées en plan par le rapport de la Banque mondiale.
En eux-mêmes, ces investissements ne sont pas forcément mauvais, note la Banque mondiale. Mais dans les faits, ils s’effectuent dans des conditions «très souvent» désastreuses pour les populations locales.
Le Briefing régional sur le développement rural en Afrique Centrale « Accès à la terre, acquisitions de terres et développement rural: nouveaux enjeux, nouvelles opportunités » se tiendra à Yaoundé, Cameroun, les 27 et 28 septembre 2010
"L'urgence n'est pas de multiplier sur l'ensemble de la planète un modèle unique agro-industriel qui a fait faillite. Il faut au contraire lancer un programme international en faveur de l'agriculture familiale," s'exclame Jose Bové du Parlement Européen
Le ministre algérien de l’agriculture examine une série de candidatures étrangères -- des investisseurs européens, canadiens et arabes -- en vue de l’exploitation de terres agricoles dans le pays.
Avec son rapport publié ce mercredi, la Banque mondiale met le pied sur une poudrière. Intitulé «L'intérêt croissant pour les terres agricoles dans le monde peut-il apporter de bénéfices équitables à long terme?», il relance la guerre entre industriels et paysans.
« Un étranger s’installe au Brésil et peut acheter la quantité de terre qu’il veut. Dans le même temps, il y a 4,2 millions de familles qui n’ont pas accès à la terre, c’est-à-dire plus de 12 millions de personnes, » signale Gilberto Portes
Antoine Bouhey explique les méfaits de l’accaparement des terres par de grands investisseurs sur les populations locales. Un phénomène qui prend de l’ampleur, notamment en Afrique et en Amérique du Sud.
L’objet de cette note est de présenter et discuter des informations récentes recueillies sur l’évolution des aménagements et des investissements étrangers dans la zone de l’Office du Niger au Mali.
5,5 millions d'hectares seraient passés aux mains d'intérêts étrangers. Une loi voulue par le président Lula devrait mettre un sacré coup de frein à ces acquisitions.
Seules des initiatives nationales, telles que celle du Brésil, pourront freiner l’appétit pour la terre des pays développés.
Le gouvernement brésilien a révisé une loi qui limitait l'achat de terres par des étrangers mais dont une brèche a permis à beaucoup d'entreprises étrangères d'acheter des milliers d'hectares de terres pendant plus de dix ans