Burkina Faso

Les ZES facilitent l'accès au foncier pour l'agrobusiness. La dernière en date concerne le Mali, le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire.

Welthungerhilfe en partenariat avec la confédération paysanne du Faso a lancé à Ouagadougou un projet pour la sécurisation foncière des petits exploitants face à la ruée vers la terre

Le pôle de croissance de Bagré, parc agroindustriel démarré en 2011 pour un coût de près de $133,7 millions, vient de bénéficier d’un financement additionnel de $50 millions.

« L’approche de cette initiative est trop idéologique et il existe un véritable risque d’accaparement de terres au détriment des petits paysans », justifie un fonctionnaire du ministère des affaires étrangères proche du dossier.

The initiative launched in 2012 to support African agriculture is accused of favouring multinationals and land grabbing.

Action Against Hunger, CCFD-Terre Solidaire and Oxfam France welcome the French government's decision to withdraw from the widely denounced New Alliance for Food Security and Nutrition (NAFSN)

La dynamique burkinabè de la convergence globale des luttes pour la terre, l’eau de l’Afrique de l’Ouest propose d’amender l’article 17 en précisant que le droit de jouissance des investisseurs non nationaux se fera par un bail à long terme

Inter-Réseaux et SOS-Faim Belgique contestent la pertinence du « modèle théorique d’agropoles [qui] se heurte à des réalités historiques et sociales spécifiques aux zones de mise en œuvre. »

« Si on considère que moins de 11% de superficie attribués aux agro-investisseurs, c'est s'accaparer les terres, c'est une question d'appréciation, » affirme Joseph Martin Kaboré

Sur les plaines rizicoles de Bagrépole, une peur anime les producteurs installés il y a plus de 30 ans. Il s’agit de la propriété des terres agricoles.

Youssouf Porgo, de la Confédération paysanne du Faso, affirme que les paysans ont été lésés lors de la redistribution des terres après l’aménagement du pôle de croissance agricole de Bagré.

Les paysans que nous avons rencontrés nous ont dit « Oui, on parle de pôle de croissance de Bagré, mais la croissance est à Ouagadougou », raconte le président de l’Assemblée nationale