Des organisations de la société civile libérienne, ouest-africaine et internationale, ainsi que des individus et communautés locales, sont alarmés par la nouvelle selon laquelle le géant d'hévéas Socfin cherche à céder ses parts dans la Salala Rubber Corporation sans d'abord régler ses dettes sociales, environnementales, culturelles, financières et économiques à l'égard des communautés affectées
Liberian, West African and international civil society organizations, communities and individuals are alarmed by news that SRC’s parent company, Socfin, is seeking to divest its shares in SRC without first settling its social, environmental, cultural, financial, and economic debts to affected communities.
La population d'Apouh A Ngog au Cameroun s'oppose fermement aux travaux de replanting des palmiers à huile de la société Socapalm, du groupe luxembourgeoise Socfin.
“The problem we have here is the replanting by SOCAPALM and we are asking for vital space for our survival, but SOCAPALM does not want to cooperate,” Yomba Bernard, a notable of Apouh told The Guardian Post.
- Guardian Post Cameroon
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10 May 2024
Local communities in Mondulkiri province have been struggling to get their land back since 2008, when the Luxembourg-based Socfin group secured 12,000 hectares of their lands.
Lettre ouverte de l'Association des Femmes Riveraines de la SOCAPALM d'Edea (AFRISE), au Cameroun, contre le replanting des palmiers à huile
The World Bank’s independent watchdog, the Compliance Advisor Ombudsman (CAO), has finalized its investigation into a complaint filed five years ago, alleging grave human rights violations by communities living near the Salala Rubber Corporation in Liberia.
Les plaignants dénoncent l’expropriation de leurs terres. Selon des ONG camerounaises, le versement de cette somme aiderait à réaliser des projets communautaires.
L’exploitation des terres par la Socapalm empêche 145 Camerounais d’accéder à des terrains et lieux de sépulture et pollue leur eau. Après des années de procédure, ils ont obtenu 142 000 euros d’une holding qu’ils accusent d’être contrôlée par le groupe Bolloré.
On Wednesday, the Luxembourg holding company Société financière des caoutchoucs (Socfin) paid €142,000 to Cameroonian plaintiffs, a fine imposed by the French courts for failing to produce documents that could establish its links with the French company Bolloré.
Le nom de Socfin, la holding belgo-luxembourgeoise qui détient des dizaines de milliers d’hectares de palmiers à huile et d’hévéas, a été symboliquement saisi en France, dans le conflit qui oppose depuis des années les paysans africains et le groupe Bolloré.
- Mediapart
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28 February 2024
Cent cinquante paysans camerounais ont saisi mi-février la marque d’une holding belgo-luxembourgeoise, qu’ils accusent d’être liée au groupe Bolloré, pour ne pas leur avoir réglé une créance de 140.000 euros