Agriculture et Élevage : mise au point du ministère

Bulletin-Agriculture | Vendredi 17 Avril 2009

À la suite de discussions au Congo avec une délégation des fermiers sud-africains, les parties congolaises et sud-africaines ont convenu d’une déclaration d’intention sur la mise à disposition de terres, la protection des agriculteurs et de leurs affaires, le bénéfice de l’exonération des droits et taxes de douane sur les intrants et les matériels agricoles.

Afin d’éclairer l’opinion sur l’information diffusée par une agence de presse internationale, portant état de l’offre gracieuse par le Congo aux Sud-Africains de 10 millions d’hectares de terres agricoles, le ministère de l’Agriculture et de l’Élevage a fait une mise au point, dont voici le contenu :

« Du 9 au 13 mars 2009, une délégation de fermiers sud-africains, membres de l’association Agrisa, conduite par son vice-président, M. Théo De Jager, a séjourné au Congo pour explorer les possibilités d’une coopération agropastorale.

Cette délégation s’est rendue dans les départements des Plateaux et de la Cuvette centrale. Au terme de cette mission, une déclaration d’intention estampillée « document provisoire » a été signée entre le ministère de l’Agriculture et de l’Élevage et la délégation de fermiers sud-africains. Cette déclaration d’intention s’appuie sur l’accord, sur la protection mutuelle des investissements et des actifs signés en 2005, entre le gouvernement de la République du Congo et celui de l’Afrique du Sud.

Cette déclaration d’intention porte sur la mise à disposition de terres, la protection des agriculteurs et de leurs affaires, le bénéfice de l’exonération des droits et taxes de douane sur les intrants et matériels agricoles. Par contre, jamais au cours des discussions qui ont précédé la signature de la déclaration d’intention elle-même n’a été évoquée l’idée de cession gracieuse au bénéfice de fermiers sud-africains de 10 millions d’hectares de terre. D’ailleurs, comment pourrait-il en être ainsi quand on sait que la superficie totale des terres arables au Congo est de 10 millions d’hectares ? Enfin, une déclaration d’intention n’est pas un acte juridique qui engage les parties signataires.

Quoi qu’il en soit, dans le cadre de la diversification du partenariat dans le domaine agropastoral, le gouvernement a le droit de s’ouvrir à tout opérateur économique, de quelque nationalité qu’il soit, pour le financement des investissements dans notre pays. »

Marie-France Loutoumba
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