RDC: La société PHC saccage les palmiers de la communauté Bolombo et menace la sécurité des leaders communautaires

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Franck Bilimbanga
RIAO-RDC | 8 juin 2023

RDC: La société PHC saccage les palmiers de la communauté Bolombo et menace la sécurité des leaders communautaires

À Balombo, les forces de la société Plantations et Huileries du Congo (PHC), division Lokutu, ont saccagé les petits champs communautaires de palmiers de huile et détruit le malaxeur qui permet aux villageois de produire de l'huile pour la consommation des communautés, étant donné que l'huile de la PHC est une porte de la prison pour les communautés ayant-droits. 
 
C'est pourquoi les jeunes leaders communautaires se sont révolté en ravissant les paginés des révoltes avec les fruits des travailleurs de la PHC .
C'est ce qui a provoqué la rage des gardes industriels (GI) et autres éléments de la police nationale détachés à la PHC. À peu près trente GIs et policiers au total sont descendus avec des armes blanches et fusils militaires pour les traquer et se saisir de Franck BALIMBANGA qu'ils supçonnaient d'avoir entêté les jeunes leaders pour ces actes.

Voici le témoignage de Franck BALIMBANGA, point focal du RIAO-RDC à Bolombo, qui est présentement en refuge pour sa sécurité.
 
Franck BALIMBANGA : Lundi, le 5 juin, deux véhicules avec une délégation de gardes industriels de la PHC et de membres de la police nationale sont venues dans notre localité de Bolombo. Ils ont commencé à saccager nos palmiers à huile et ont détruit notre malaxeur. Ces palmiers ne se trouvent pas dans la concession de PHC mais dans des espaces que les communautés maintiennent depuis des générations. Sans ses palmiers et notre malaxeur nous n’aurions pas les moyens de vivre.
 
Alors, le lendemain, le mardi 6 juin, les communautés se sont soulevées pour défendre leurs terres. Les membres de la communauté sont allées dans les champs pour faire sortir les travailleurs de PHC qui détruisaient nos palmiers. Ils ont aussi repris les fruits qui ont été récolté par les travailleurs. 
 
Ce soir des forces de police et de gardes industriels sont entrés à Bolombo pour réprimer les communautés. Ils cherchaient surtout les leaders communautaires et j’étais ciblé parce que je suis le représentant de la communauté pour le processus de médiation avec le Mécanisme de Plainte International (ICM). Ils sont entrés dans ma chambre de ma maison pour me trouver, mais je n’étais pas là. 
 
Il fallait alors que je prends refuge pour me protéger. 
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