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Spéculation foncière et accaparement des terres au Burkina Faso, le CES tire la sonnette d’alarme

Photo : Burkina 24
Commodafrica | 21 juillet 2021

Spéculation foncière et accaparement des terres au Burkina Faso, le CES tire la sonnette d’alarme

« Le constat qui se dégage durant cette session est que la gestion actuelle des terres au Burkina Faso n’est pas reluisante. La conviction est que si nous continuons dans cette dynamique, les générations futures seront sacrifiées et nous serons tous responsables de cette situation », a déclaré la vice-présidente du Conseil économique et social (CES), Fatoumata Legma.

Les membres CES avec les acteurs gouvernementaux et de l’immobilier se sont concertés durant près d’un mois sur la problématique de la gestion des terres au Burkina Faso et ont fait l’amer constat qu’une importante  spéculation foncière et qu’une partie des  terres tant en milieu urbain que rural est accaparée et/ou bradée.  Selon la vice-présidente, « ce phénomène résulte en grande partie des insuffisances liées aux textes juridiques, la non application des textes, la faiblesse de l’autorité de l’État, l’incivisme de certains acteurs et j’en oublie » rend compte Burkina24.

Parmi les recommandations formulées par le CES, l’interdiction des projets immobiliers dans les localités qui ne disposent pas d’un schéma directeur d’aménagement urbain et d’un plan d’occupation des sols ; la révision des conditions d’obtention de l’agrément et l’institutionnalisation d’une taxe dissuasive sur les superficies non exploitées en zone rurale depuis plus de 5 ans dans le cadre de l’agro business.
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