Au Cameroun, Greenpeace Africa plaide pour la sécurisation des terres des peuples autochtones

Medium_img_20190329_133903-696x522
Sylvie Djacbou, responsable de la campagne Forêt de Greenpeace Afrique
Les Scoops d'Afrique | 9 août 2019

Au Cameroun,Greenpeace africa plaide pour la Sécurisation des terres des peuples autochtones

A l’occasion de la célébration de leur journée internationale, Greenpeace Afrique se joint aux peuples autochtones du Cameroun pour demander le respect des droits à leurs forêts, face aux entreprises responsables d’accaparement des terres.

Les 8 et 9 août à l’esplanade du stade omnisport de Yaoundé, les peuples autochtones attirent une fois de plus l’attention du gouvernement camerounais vis-à-vis de l’impact négatif de l’acquisition des terres à grande échelle pour l’agriculture industrielle sur leur vie, et en même temps, sensibilisent l’opinion tant national qu’internationale sur la nécessité de pérennisation de leur patrimoine culturel.

“ Nous avons été déplacés de la forêt sans plan de relocalisation et au profit de la plantation industrielle de la compagnie SudCam. Il est essentiel que, pour un projet de grande envergure comme celui de SudCam, nous, les Baka soyons consultés au préalable, car nous sommes les premiers gardiens de la forêt et devrions en être les premiers bénéficiaires. Le gouvernement doit nous impliquer dans le processus d’acquisition des terres car cela a un impact sur notre vie”, a déclaré Yemelle Parfait, un leader Baka du village d’Edjom dans le Sud Cameroon.

Les Baka de la région du Sud Cameroun appellent le gouvernement camerounais à la sécurisation de leurs droits sur 60.000 hectares de forêt d’Assok/Mintom ce, afin de préserver leur richesse forestière et leur héritage culturel. Dès lors qu’ils posséderont légalement leur terre, les peuples autochtones pourront revaloriser leur culture et pérenniser leur médecine traditionnelle détruite par la déforestation menée par l’entreprise SudCam dans la région.

“ L’acquisition des terres à grande échelle pour l’agriculture au Cameroun, et en particulier dans la région du sud, a un impact négatif sur les populations autochtones et sur l’environnement. Ces acquisitions menacent les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire des peuples autochtones et communautés tributaires de la forêt ”, a martelé Sylvie Djacbou Deugoue, chargée de campagne forêt à Greenpeace Afrique.

Face aux injustices et abus des droits humains qu’ils subissent, nous appelons les autorités camerounaises ainsi que les entreprises à reconnaître et à respecter les droits des peuples autochtones qui vivent et dépendent de ces forêts.
  • Sign the petition to stop Industria Chiquibul's violence against communities in Guatemala!
  • Who's involved?

    Whos Involved?


  • 13 May 2024 - Washington DC
    World Bank Land Conference 2024
  • Languages



    Special content



    Archives


    Latest posts