Sucrerie : N-Sukala ouvre ses portes

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Maliactu du 12 novembre 2012

Sucrerie : N-SUKALA OUVRE SES PORTES

Avec une capacité de production de 104.000 tonnes de sucre par an, la nouvelle usine fait entrer notre pays dans le club des exportateurs. C’est dans une ambiance de fête que le Premier ministre Cheik Modibo Diarra a présidé, hier, l’inauguration du complexe sucrier dénommé la Nouvelle SUKALA-SA (N-SUKALA-SA). Ce nouveau complexe vient s’ajouter aux unités sucrières de Dougabougou et de Siribala.

La cérémonie s’est déroulée en zone Office du Niger dans la commune rurale de Dougabougou et précisément dans le village de Sissako où est implantée l’usine. L’évènement s’est déroulé en présence de nombreuses personnalités dont le ministre de l’Industrie et du Commerce, Abdoul Karim Konaté, l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Mali, Cao Zhongming, le gouverneur de la région de Ségou, Boureïma Seyba, le maire de la commune de Dougabougou, les représentants la société chinoise CLETC, le chef de village de Sissako, etc. Tous ont exprimé leur satisfaction pour la réalisation de ce nouveau fleuron de la coopération sino-malienne.

Le directeur général de N-SUKALA, Yu Haixing, a annoncé que la première production de sucre sera octroyée aux populations du Nord sous occupation. Quand à l’ambassadeur de Chine, il s’est dit particulièrement heureux de participer au lancement des activités de la nouvelle unité industrielle. « Le Mali a de grandes potentialités agricoles et la Chine lui apporte son soutien en matière de transformation agricole, toute chose qui concourt à l’industrialisation du pays », a-t-il souligné.

Le ministre de l’Industrie et du Commerce a relevé que malgré les difficultés que nous traversons actuellement, le pays continue de susciter l’intérêt des investisseurs. Evoquant nos relations avec la Chine, il a rappelé que notre coopération dans le domaine industriel est déjà riche de plusieurs unités. Il a cité, à ce propos, les sucreries de Dougabougou et Siribala, la Comatex à Ségou, la fabrique de thé à Farako (Sikasso) et l’Usine malienne de produits pharmaceutiques. « Cette coopération continue de se renforcer et de se diversifier à travers de nombreux autres projets d’investissement industriel dans les branches de la métallurgie, de la fabrication des matériaux tels les fers à béton, etc », a indiqué Abdoul Karim Konaté.

Après la visite guidée des installations, le chef du gouvernement a salué la gestion environnementale du projet et s’est félicité du fait que notre pays deviendra un exportateur de sucre.

L’idée de la troisième sucrerie est née du constat que malgré une production annuelle de 250.000 tonnes et les énormes potentialités dont il dispose, notre pays continue de débourser des dizaines de milliards de Fcfa pour satisfaire ses besoins de consommation en sucre. C’est ainsi que le gouvernement s’est engagé avec le Groupe des industries légères de Chine (CLETC) dans la réalisation du présent projet. Le coût de réalisation de l’infrastructure est évalué à 80 milliards de Fcfa pour une capacité de production de 104.000 tonnes de sucre par an. Durant la phase de croisière, elle emploiera 740 travailleurs permanents et environ 10.500 saisonniers. Elle produira également 9.600.000 litres d’alcool.

C’est le 3 avril 2007 que la China light industrial corporation foreign economic and technical coopération (CLETC), une société chinoise dont le siège est à Beijing, et notre pays ont signé la convention d’établissement de la N-SUKALA. La superficie totale à exploiter est de 20.000 hectares sur lesquelles 13.000 hectares devaient être disponibles au moment de la signature de la convention. Ces 13.000 ha sont des parcelles non aménagées, situées dans la zone Office du Niger entre Siribala et Dougabougou et au sud ouest du canal du Sahel.

Le gouvernement participe pour 40% au capital de la société soit 8,8 milliards de Fcfa dont une partie est libérée comme suit : 2,038 milliards pour le bail emphytéotique et 1,5 milliard de Fcfa pour la cession. Le reliquat, 5,262 milliards de Fcfa, sera ultérieurement libéré et de façon concertée dans un délai de trois ans à compter de l’immatriculation au registre du commerce et du crédit mobilier.

Envoyée spéciale
F. MAÏGA

Source : L’Essor
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