Belga | 13-10-2023
Tozzi Green, soutenue par la Belgique, attaquée devant l'OCDE pour son action à Madagascar
La société italienne Tozzi Green, active à Madagascar et soutenue par la banque de développement belge BIO, est attaquée devant l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) par plusieurs organisations italienne, française et malgache pour ses activités agro-industrielles, a indiqué vendredi l'ONG catholique belge de coopération au développement Entraide et Fraternité. L'entreprise est notamment accusée d'accaparement des terres et de violation des droits des communautés malgaches, en raison de l'impact nocif de son action sur l'environnement et les populations locales.
à Bruxelles, Belgique
"Depuis plus de 10 ans, la société Tozzi Green exploite, via sa filiale malgache, 11.000 hectares de terres dans la région de l'Ihorombe, dans le centre-sud de l'Ile", souligne l'ONG. Ses activités agro-industrielles, destinées à la production de maïs pour l'alimentation des volailles et à la transformation de plantations de géranium en huiles essentielles vendues à l'export, sont fortement contestées sur le terrain par les communautés locales, d'après l'organisation.
En 2020, l'entreprise italienne a bénéficié d'un prêt de 3,5 millions d'euros de la part de Société belge d'investissement pour les pays en développement (BIO), dont la mission se veut de permettre aux pays émergents de "réaliser les Objectifs de développement durable (ODD), visant à renforcer la souveraineté alimentaire, mettre fin à la pauvreté et protéger la planète".
"Or, les activités de Tozzi Green ne respectent pas ces ODD", note le responsable du secteur politique de l'ONG Entraide et Fraternité Renaud Vivien. "L'entreprise, principalement orientée vers l'exportation, nuit à la sécurité alimentaire des populations locales et détruit les écosystèmes en raison de l'usage de pesticides. Les emplois promis en échange des terres n'ont pas non plus été créés".
Faces à ces constatations, les collectifs demandent à l'OCDE de faire cesser les activités de Tozzi Green dans la région d'Ihorombe, ainsi que de lui faire compenser les dommages causés.
Tozzi Green, soutenue par la Belgique, attaquée devant l'OCDE pour son action à Madagascar
La société italienne Tozzi Green, active à Madagascar et soutenue par la banque de développement belge BIO, est attaquée devant l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) par plusieurs organisations italienne, française et malgache pour ses activités agro-industrielles, a indiqué vendredi l'ONG catholique belge de coopération au développement Entraide et Fraternité. L'entreprise est notamment accusée d'accaparement des terres et de violation des droits des communautés malgaches, en raison de l'impact nocif de son action sur l'environnement et les populations locales.
à Bruxelles, Belgique
"Depuis plus de 10 ans, la société Tozzi Green exploite, via sa filiale malgache, 11.000 hectares de terres dans la région de l'Ihorombe, dans le centre-sud de l'Ile", souligne l'ONG. Ses activités agro-industrielles, destinées à la production de maïs pour l'alimentation des volailles et à la transformation de plantations de géranium en huiles essentielles vendues à l'export, sont fortement contestées sur le terrain par les communautés locales, d'après l'organisation.
En 2020, l'entreprise italienne a bénéficié d'un prêt de 3,5 millions d'euros de la part de Société belge d'investissement pour les pays en développement (BIO), dont la mission se veut de permettre aux pays émergents de "réaliser les Objectifs de développement durable (ODD), visant à renforcer la souveraineté alimentaire, mettre fin à la pauvreté et protéger la planète".
"Or, les activités de Tozzi Green ne respectent pas ces ODD", note le responsable du secteur politique de l'ONG Entraide et Fraternité Renaud Vivien. "L'entreprise, principalement orientée vers l'exportation, nuit à la sécurité alimentaire des populations locales et détruit les écosystèmes en raison de l'usage de pesticides. Les emplois promis en échange des terres n'ont pas non plus été créés".
Faces à ces constatations, les collectifs demandent à l'OCDE de faire cesser les activités de Tozzi Green dans la région d'Ihorombe, ainsi que de lui faire compenser les dommages causés.