«Que ce soit la télévision, la téléphonie, le montage des véhicules, nous avons évoqué ces domaines. Il y a d’autres domaines au niveau de l’agroalimentaire qui sont intéressants», a fait savoir Momath Ba.
DIAMNIADIO – Zone économique spéciale en perspective : Le vice-ministre japonais sonde le parc industriel
Dans la perspective d’installation d’entreprises japonaises au Sénégal, le vice-ministre japonais chargé des Affaires étrangères, à la tête d’une cinquantaine d’hommes d’affaires, a visité le parc industriel de Diamniadio pour voir ce qui est déjà fait et s’en inspirer.
Après avoir émis, lors de sa rencontre avec le ministre Amadou Hott, le souhait de voir l’érection d’une zone économique spéciale pour son pays au Sénégal, le vice-ministre japonais chargé des Affaires étrangères s’est déplacé vendredi au parc industriel de Diamniadio, dans l’idée de tâter le terrain pour mieux s’imprégner. Et le vice-ministre Nakatani Shinichi, qui a conduit la délégation, s’est dit satisfait de ce qu’il a vu. «Je suis très heureux d’avoir visité le site économique de Diamniadio. Pour faire du business, il faut d’abord aménager. Et ce que nous avons vu démontre la potentialité de croissance du Sénégal», a fait savoir le responsable des Affaires étrangères du Japon. «Ça a été une bonne occasion d’avoir pu visiter le site de la zone économique spéciale. Ça va être une très bonne chose pour les entreprises japonaises qui voudraient s’installer au Sénégal (…). Le secteur privé est un élément clé du développement et j’espère que cette visite sera l’occasion de booster l’activité économique de la part des entreprises japonaises au Sénégal», a-t-il poursuivi, en faisant remarquer qu’il était accompagné de 50 hommes d’affaires japonais, représentant plu d’une vingtaine d’entreprises.
Le directeur de l’Agence de promotion des sites industriels (Aprosi) a magnifié le partenariat entre les deux pays, matérialisé dans le parc par la présence de «deux ingénieurs sortis de l’école technique Sénégal-Japon». Momath Ba faisait allusion aux jeunes employés de l’unité Sewacard, spécialisée dans la confection de cartes bancaires. Il a encore fait savoir que le parc est propice pour accueillir les investisseurs nippons et autres. «Le Japon a été invité à venir investir au Sénégal par les plus hautes autorités. Nous avons pu démontrer que nous avons le potentiel pour accueillir des entreprises en mettant toutes les conditions nécessaires», a-t-il déclaré, en citant entre autres le guichet unique, l’approvisionnement optimal en énergie et en eau. «A ce que j’ai compris, le Japon a quasiment décidé de venir investir au Sénégal et même de pouvoir faire une zone économique spéciale pour les entreprises japonaises», a-t-il indiqué. «Le Japon est leader dans la haute technologie. Que ce soit la télévision, la téléphonie, le montage des véhicules, nous avons évoqué ces domaines. Il y a d’autres domaines au niveau de l’agroalimentaire qui sont intéressants», a fait savoir Momath Ba.
--
Agence Ecofin | 21 février 2020
Le Sénégal va mettre en place une zone économique dédiée aux entreprises japonaises
(Agence Ecofin) - Le gouvernement du Sénégal envisage la mise en place prochaine d’une zone économique spéciale dédiée aux entreprises japonaises qui ambitionnent d’investir dans le pays. L’information a été révélée par le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, au cours de la réunion de lancement du premier comité économique pour la promotion des investissements japonais au Sénégal.
A cet effet, le responsable sénégalais et l’ambassadeur japonais, Tatsuo Arai, ont convenu de l’élargissement des activités des entreprises japonaises au Sénégal. Ceci, à travers la convocation régulière du comité et en encourageant le partenariat gagnant-gagnant avec le secteur privé local.
Selon Amadou Hott, ce projet aura un impact majeur sur l’activité économique et la rentrée des devises, et contribuera également à la création d’emplois.
Pour le ministre en charge de l’Economie, « la création de cette zone a été motivée par la volonté des autorités sénégalaises d’avoir des biens et services produits à partir du Sénégal, exportés vers le reste du monde ». Estimant que « c’est un gain direct dans notre PIB ».
En 2016, le Sénégal abritait une quinzaine d’entreprises japonaises.
André Chadrak