« S’ils accaparent nos terres, nous sommes morts » : un village camerounais s’oppose au géant de l’huile de palme
- Mongabay
- 29 July 2020
Reportage de Mongabay sur le conflit autour de la Socaplam au Cameroun
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Reportage de Mongabay sur le conflit autour de la Socaplam au Cameroun
L’étendue des activités du groupe, qui détient par ailleurs 90 000 hectares de terres agricoles, témoigne d’une grande vitalité. Il est actif dans le riz au Congo-Brazzaville, dans la vanille bio malgache, la transformation alimentaire, la maintenance des pipelines, la manutention aéroportuaire au Gabon …
Tout récemment paru, "L’Atlas des Afriques" classe le Gabon dans le top 10 des «pays dépossédés peu à peu de leurs terres», avec plus d’un million d’hectares vendus ou loués.
Derrière cette question simple, il y a le conflit entre les droits nationaux et les droits coutumiers, la problématique de l'accaparement des terres, de leur gestion.
Alors que les entreprises d’huile de palme se présentent comme des donateurs charitables pendant la pandémie, les communautés vivant dans et autour de ces plantations racontent une autre histoire.
La Soguipah - entreprise d'Etat qui détient 9 000 ha de plantations d'hévéa en Guyinée - fait appel à Bolloré pour continuer à tourner
De Mbane à Dodel, en passant par Fanaye, les mouvements insurrectionnels et de résistance paysans sénégalais constituent les remparts pour conserver un patrimoine foncier qui aiguise l’appétit des multinationales et des hommes d’affaires, à l’image du litige qui oppose Babacar Ngom aux populations de Ndingler.
Au Sénégal, la forêt de Balabougou a été déclassée sur une superficie de 1160 hectares dans le but de l’érection d’un agropole.
On parle de « plantations de caoutchouc naturel » mais pour l’Union des paysans indonésiens, il s'agit d'une appropriation à grande échelle des terres par Michelin et ses filiales
Au Mali, Massa Koné défend les communautés de paysans qui sont expulsées de leur terrains. Son engagement lui vaut aujourd’hui d’être menacé. Il s’est décidé, néanmoins, à poursuivre le combat. Portrait.
Le différend entre Babacar Ngom de Sedima Group et les populations de Ndingler n’est qu’une dernière affaire d’une longue liste de révoltes de populations privées de leurs terres au Sénégal
Selon la Convergence malienne contre les accaparements de terres cette agression au domicile de son porte-parole visait soit de «l’enlever ou de l’assassiner ».