Accaparement et sécurisation des terres arables : End pronat attire l’attention des autorités
- PressAfrik
- 03 August 2010
Au Sénégal, ce sont les zones sud qui souffrent le plus de ce phénomène. Et ce sont les femmes qui en perdent le plus.
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Au Sénégal, ce sont les zones sud qui souffrent le plus de ce phénomène. Et ce sont les femmes qui en perdent le plus.
Les autorités, les riches entrepreneurs et les investisseurs étrangers partagent les terres de l’office du Niger pour y installer une sorte de colonisation.
Afin de garantir leurs approvisionnements alimentaires et/ou énergétiques, de nombreux pays investissent dans des terres agricoles dans les pays en développement. Face à ce phénomène en pleine croissance, la communauté internationale semble démunie.
Les catholiques d’Action de Carême et les protestants de Pain pour le prochain unissent leurs forces pour lutter contre une nouvelle forme de colonialisme : «L’accaparement des terres»
Enda Pronat organise du 3 au 4 août un atelier sur’’ l’accaparement des terres et l’avenir de l’agriculture paysanne’’ à l’’hôtel Ndiambour
"Le fait de donner à un pays étranger une partie de son propre territoire n’est pas nécessairement néfaste. C’est surtout une question de prix et de conditions."
Le projet -- un partenariat entre Illovo Sugar, entreprise sud africaine, et le gouvernement malien -- concerne l'aménagement d'une zone irriguée de 14,132 ha pour la création des plantations de la canne à sucre
50 000 hectares de terrain dans la commune de Boghé pourraient être octroyés à la société saoudienne Tabouk-Eziraiya si le président mauritanien signait un décret dans ce sens.
Depuis le 07 de ce mois un avis préfectoral collé sur les murs de la préfecture et destiné au public est venu nous la confirmation de ce qui est en point de devenir le plus grand scandale foncier du siècle inauguré sous l'ère du général putschiste limogé.
Après l'achat de 241 000 tonnes de fèves de cacao, Anthony Ward veut aller à la conquête des terres arables d’Afrique.
Les investissements privés, réclamés pourtant à cor et à cri par tous les bailleurs de fonds comme seule solution au développement de l’Afrique, semblent être aujourd’hui considérés avec suspicion : les entreprises, notamment non occidentales, doivent passer le grand oral, et les pays africains agir sous tutelle.
Interviews avec des présidents de conseils ruraux, agriculteurs et agricultrices de trois régions du Sénégal.