Le Brésil veut garder ses terres agricoles
- Ouest France
- 27 August 2010
5,5 millions d'hectares seraient passés aux mains d'intérêts étrangers. Une loi voulue par le président Lula devrait mettre un sacré coup de frein à ces acquisitions.
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5,5 millions d'hectares seraient passés aux mains d'intérêts étrangers. Une loi voulue par le président Lula devrait mettre un sacré coup de frein à ces acquisitions.
Seules des initiatives nationales, telles que celle du Brésil, pourront freiner l’appétit pour la terre des pays développés.
Le gouvernement brésilien a révisé une loi qui limitait l'achat de terres par des étrangers mais dont une brèche a permis à beaucoup d'entreprises étrangères d'acheter des milliers d'hectares de terres pendant plus de dix ans
Le revers de la médaille, c'est la ruée sur les terres arables de certains Etats et groupes privés qui mettent à mal le développement d'une agriculture paysanne, pourtant seule à même de répondre aux problèmes de la faim et de pauvreté des pays du Sud.
Un collectif d’hommes d’affaires néo-zélandais a lancé une campagne médiatique contre l’achat des terres kiwis par des investisseurs étrangers.
La polémique autour de l'accaparement de terres, en particulier en Afrique, est relancée par une étude de la Banque mondiale qui tarde à être publiée alors que le cours du blé repart à la hausse
Olam, multinationale basée à Singapour réalisera un programme de développement de 200.000 hectares de palmeraies pour un investissement total de 800 millions USD.
Installés dans la Haute-Sanaga depuis quatre ans, les chinois s'adonnent à la riziculture. Enquête sur une activité parrainée par les pouvoirs publics
La revue EcoRev’ a demandé à Agter de présenter son analyse du phénomène d’accaparement des terres agricoles dans le cadre de son numéro d’été consacré à l’agriculture
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Là où le bât blesse, c’est dans le prix de la transaction : dans la plupart des pays, il n’y a pas – ou pas encore – de marché du foncier rural. Comment, alors, établir le prix d’un hectare de terre ?
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