Le rapport de la Banque mondiale sur l’accaparement des terres : au-delà du rideau de fumée
- GRAIN
- 17 September 2010
Du point de vue de GRAIN, ce rapport très attendu de la Banque mondiale est à la fois une déception et un échec.
FrançAis" />
Du point de vue de GRAIN, ce rapport très attendu de la Banque mondiale est à la fois une déception et un échec.
«Les Africains peuvent se nourrir eux-mêmes, répète Hans Rudolf Herren. A condition que leurs terres ne soient pas livrées aux marchés mondiaux, mais restent entre leurs mains».
Peut-on moraliser ce marché ? « C'est une réalité, il faut trouver des solutions juridiques », observe le juriste François Collart Dutilleul du programme Lascaux à l'université de Nantes
Pour Oxfam France, il faut surtout agir sur les questions commerciales, laissées en plan par le rapport de la Banque mondiale.
En eux-mêmes, ces investissements ne sont pas forcément mauvais, note la Banque mondiale. Mais dans les faits, ils s’effectuent dans des conditions «très souvent» désastreuses pour les populations locales.
Le Briefing régional sur le développement rural en Afrique Centrale « Accès à la terre, acquisitions de terres et développement rural: nouveaux enjeux, nouvelles opportunités » se tiendra à Yaoundé, Cameroun, les 27 et 28 septembre 2010
"L'urgence n'est pas de multiplier sur l'ensemble de la planète un modèle unique agro-industriel qui a fait faillite. Il faut au contraire lancer un programme international en faveur de l'agriculture familiale," s'exclame Jose Bové du Parlement Européen
Le ministre algérien de l’agriculture examine une série de candidatures étrangères -- des investisseurs européens, canadiens et arabes -- en vue de l’exploitation de terres agricoles dans le pays.
Avec son rapport publié ce mercredi, la Banque mondiale met le pied sur une poudrière. Intitulé «L'intérêt croissant pour les terres agricoles dans le monde peut-il apporter de bénéfices équitables à long terme?», il relance la guerre entre industriels et paysans.
« Un étranger s’installe au Brésil et peut acheter la quantité de terre qu’il veut. Dans le même temps, il y a 4,2 millions de familles qui n’ont pas accès à la terre, c’est-à-dire plus de 12 millions de personnes, » signale Gilberto Portes
Antoine Bouhey explique les méfaits de l’accaparement des terres par de grands investisseurs sur les populations locales. Un phénomène qui prend de l’ampleur, notamment en Afrique et en Amérique du Sud.
L’objet de cette note est de présenter et discuter des informations récentes recueillies sur l’évolution des aménagements et des investissements étrangers dans la zone de l’Office du Niger au Mali.