Abidjan abrite la 13e assemblée générale de l’Institut africain pour le développement économique et social, centre africain de formation (Inades-formation) qui aura à réfléchir sur «l’agriculture familiale africaine face à l’accaparement des terres agricoles».
Les paysans maliens sont inquiets de l'accaparement des terres par de grandes sociétés maliennes ou internationales. Pour le dénoncer, 2 000 cultivateurs se sont réunis ce week-end dans la ville de Kolongo au nord-est de Mopti, à l'appel des syndicats paysans.
La crise alimentaire, le landgrabbing, l’incertitude radicale des prix des produits agricoles, la montée en puissance de nouveaux acteurs (Chine, Brésil), le protectionnisme des agricultures européennes et américaine laissent présager d’une nouvelle ère de conflits géoéconomiques. Peut-être même de nouvelles guerres.
Abou Dabi, qui a des vues sur des terres agricoles en Irak, vient de créer une nouvelle structure, ADS pour «Abu Dhabi Sources».
Appel des paysannes et paysans membres du Collectif des Organisations paysannes et de la Coalition du Forum des Organisations de la Société Civile.
L’entreprise filiale de la Somdiaa qui appartient au groupe français Vilgrain exploite des champs de canne à sucre dans la Haute Sanaga depuis 45 ans.
Malgré une loi d’orientation agricole votée en 2006 et affirmant la priorité à l’agriculture familiale, les perspectives sont alarmantes pour la paysannerie et la souveraineté alimentaire du Mali. L’accaparement des terres par de grandes sociétés, le plus souvent étrangères, prend de l’ampleur.
Ernesto Tzi, directeur de l’ONG guatémaltèque Sank, expose les enjeux autour de la terre dans son pays et les solutions qu’il développe pour protéger les agriculteurs.
Deux thèmes principaux seront débattus à l'occasion de cette 13ème assemblée : l'agriculture familiale africaine face à l'accaparement des terres agricoles et l'adoption des grandes orientations stratégiques de l'institution pour la période 2010-2025.
Chercheuse analyste en relations internationales, Viriginie Raisson revient sur « Le grand monopoly des terres arables » dans un ouvrage très documenté baptisé "2033, l’atlas des futurs du Monde".
Des entreprises étrangères et des hommes d’affaires nationaux achètent de plus en plus de terres arables en Afrique pour produire du biocarburant ou s’adonner à la spéculation foncière, au détriment des paysans menacés de devenir des ouvriers agricoles.
Enquête de la chaîne de télévision française M6 sur les activités économiques des Chinois au Cameroun y compris dans les domaines de la peche et la riziculture (4ème partie)
