JDA du Jeudi 19 Janvier 2012
- Africa Nº 1
- 19 January 2012
Pourquoi les autorités africaines négligent-elles l’alimentation de leurs populations privilégiant les retombées financières provenant de ces locations et ventes des terres agricoles ?
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Pourquoi les autorités africaines négligent-elles l’alimentation de leurs populations privilégiant les retombées financières provenant de ces locations et ventes des terres agricoles ?
Un rapport, publié le 18 janvier par le bureau australien de l'agriculture, relance la question de l'importance des investissements étrangers en Australie où 11,3% des terres agricoles (44 mds d'ha) appartiennent en partie ou totalement à des étrangers
Madagascar future entreprise (MFE) réfute une reprise de négociations sur l'acquisition de terrain par Daewoo.
Un conglomérat chinois a annoncé mercredi qu'il allait investir 1,3 milliard de dollars pour développer la culture du riz et du caoutchouc en Sierra Leone, le plus gros investissement jamais réalisé dans le secteur agricole dans ce pays.
Le gouvernement éthiopien contraint actuellement par la force plusieurs dizaines de milliers de personnes à quitter leurs terres pour mettre ces dernières à la disposition d'investisseurs fonciers étrangers, provoquant une crise humanitaire au sein des populations déplacées, rapporte, mardi 17 janvier, Human Rights Watch (HRW).
Des informations sur une relance des négociations sur l'acquisition de terrain par Daewoo ont circulé. L'État malgache a formellement démenti.
Au XVIIIe siècle, la Grande Catherine avait décidé de faire appel à des agriculteurs allemands pour cultiver le sol de la Russie. A un moment, on a dénombré plusieurs milliers de colons. Quelque 250 ans après, l'histoire se répète.
Si la France a perdu son triple A, ses banques et assurances profitent bien de la hausse des cours mondiaux des denrées alimentaires.
Le ministère éthiopien de l'agriculture s'oppose à ce que la compagnie Karuturi installe des milliers de fermiers indiens sur les terres qu'elle loue dans la région de Gambela.
Après la crise des prix agricoles en 2008, un constat, en 2011, la spéculation reprend. Il y a aussi le problème des achats croissants et massifs de terres dans de nombreux pays, notamment du Sud.
Aucun aménagement à la marge de ces politiques ne saurait contenir la rapacité des investisseurs, publics ou privés : c’est la logique néolibérale qui les sous-tend qu’il faut combattre, au moyen de mobilisations populaires
Confrontés à un morcellement croissant des exploitations et à une pression foncière accrue, comment les paysans s’organisent-ils pour sécuriser leur terre ? Quelles sont les stratégies développées par les organisations paysannes et la société civile, du niveau local au niveau international ? Quels résultats sont obtenus concrètement sur le terrain ?