Pain pour le prochain soutient les paysans d'Afrique de l'Ouest dans leur combat pour la subsistance face aux ambitions des investisseurs étrangers. Au Bénin, certains s'unissent pour faire pression sur le gouvernement.
La haute cour de Nouvelle-Zélande annule l’autorisation accordée fin janvier par le gouvernement de la vente de 16 fermes laitières à un investisseur chinois. Selon le juge, le gouvernement a surestimé les bénéfices économiques de la transaction.
Entretien avec Fanny, paysanne en Ardèche, qui était présente avec 300 autres paysan-ne-s au Mali, fin novembre, pour le forum contre l’accaparement des terres, à l’appel de la Via Campesina et de la Coordination Nationale des Organisations Paysannes du Mali
La déclaration de Ouidah vise à faire connaître les revendications des petits producteurs ouest-africains, aussi bien auprès de leur gouvernement qu’auprès des États occidentaux d’où proviennent la plupart des investisseurs.
Une ONG camerounaise a dénoncé dans un rapport publié mardi à Yaoundé une concession foncière accordée à une entreprise américaine pour la culture du palmier à huile au Cameroun, redoutant une catastrophe écologique.
La société américaine, SG Sustainable Oils Cameroon PIC, exploitant d'une grande plantation industrielle de palmiers à huile, a signé un bail foncier au Cameroun de 99 ans. Le contrat donne à l'entreprise le droit d'arrêter et de détenir toute personne violant les limites de la concession, et s'applique, même s'il est contraire aux lois nationales.
Les organisations de la société civile venues de 13 pays africains se sont réunies à Ouidah les 08 et 09 février pour mûrir leurs stratégies de lutte contre l'accaparement des terres
Le Centre pour l'Environnement et le Développement (CED) vient de publier un rapport intitulé : Le triezième travail de Héraklès ? Etude sur la concession foncière de la SGSOC dans la région du Sud-Ouest Cameroun. La société a obtenu des droits sur une superficie de 73.086 hectares au Cameroun par un bail foncier de 99 ans.
‘S’il y a eu deux morts à Fanaye, c’est parce qu’il n’y a pas eu de transparence dans l’allocation de ces terres-là’, a déclaré Amadou Kanouté, lors de la clôture de l’atelier international de 2 jours, organisé à Dakar, sur la transparence dans les attributions et les investissements dans les ressources foncières.
Selon les responsables de l’institut pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement, le régime de Wade a distribué plus de 650.000 ha de terres cultivables de manière nébuleuse à des nationaux et des étrangers ces dix dernières années, ou 17% des terres arables.
Le phénomème de l'accaparement des terres agricoles au Bénin et en Afrique fait l'objet d'échanges et de refléxion à Ouidah.
La frustration est d’autant plus grande que la majeure partie des terres concédées aux investisseurs privés n’est pas exploitée, constate l'Ipar
