Nous nous joignons aux mouvements des paysans dans la lutte contre l’accaparement des terres et pour contrer les tentatives de la Banque mondiale et de ses alliés de présenter l’expropriation des terres des paysans comme une opération responsable.

John Muyiisha et les communautés de Kalangala, en Ouganda, ont perdu leurs terres. Un jour, la compagnie kenyane BIDCO est venu et leur a dit que la terre ne leur appartenait plus.

A Tshela à 245 km de Matadi, les habitants souffrent de malnutrition. Ils peinent à cultiver. Les terres qu'ils cultivaient ont été vendues (26 000 ha) par les ayants droits à une société agricole qui exploite le palmier à huile.

Manifestation devant le siège de Pergam Finance : cet investisseur s'est porté acquéreur « de plus de 45.000 hectares en Uruguay et en Argentine » et contribue à priver les paysans du Sud de leur terre en s'alliant à Monsanto pour y planter des OGM, selon les manifestants.

Une cinquantaine de manifestants étaient hier après-midi à Bages, devant les locaux de la société Pergam Finance, pour manifester contre l'accaparement des terres à des fins spéculatives au détriment des paysans.

Emission de RFI avec Ibrahima Coulibaly, président de la Coordination Nationale des Organisations Paysannes du Mali et membre du comité de coordination internationale de La Via Campesina, Ousmane Badiane, directeur pour l’Afrique à IFPRI et Mathieu Boche, doctorant au CIRAD, spécialisé sur les questions de propriété foncière.

En partenariat avec le site d’informations Basta !, les Amis de la Terre publient aujourd’hui un rapport d’investigation qui porte sur les agissements de la compagnie malaisienne Sime Darby au Libéria.

Le ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, ministre responsable des régions de l'Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec et député d'Abitibi-Est, M. Pierre Corbeil, annonce la réalisation d'une étude visant à documenter l'acquisition des terres agricoles au Québec.

Nous réclamons à l’Etat de mettre fin aux accaparements de terres et de reprendre le contrôle des terres spoliées puisque la terre doit appartenir à celles et à ceux qui la travaillent pour se nourrir et nourrir le pays

Les organisations françaises signataires de cet appel s'unissent dans un Collectif citoyen français contre les accaparements de terres

«Notre hypothèse est que le modèle que désigne « l’accaparement » des terres agricoles va rapidement atteindre ses limites en raison des résistances prévisibles des paysanneries et des populations locales», souligne un chercheur du Cirad.

Afin de prévenir les conséquences négatives de l’accaparement des terres, EFA a établi des modèles sociaux pour les investisseurs, avec un financement du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).