La privatisation des terres au profit des industriels majoritairement étrangers a des conséquences désastreuses : expulsion des paysans réduits à la mendicité pour vivre, exclusion, création d’une classe ouvrière rurale.
En sommeil pendant vingt ans, palmiers à huile et cacaoyers font leur retour en force dans la Sangha.
Les associations et Coordinations d’associations de victimes de l’accaparement des terres au Mali étaient face à la presse pour marquer leur détermination à continuer la lutte.
Le groupe mauricien poursuit ainsi son implantation dans l'est de l'Afrique après avoir fait l'acquisition d'une sucrerie en Tanzanie en 2000.
Au Congo, des investisseurs malaisiens prévoient un investissement de 350 milliards de francs Cfa dans un projet agro-industriel.
Le groupe singapourien Olam vient de lancer sa premiere usine de production de cette denrée dans le pays.
Cette usine n’est qu’une première étape pour Olam qui a obtenu plusieurs permis d’implantation de palmiers à huile dans plusieurs provinces du Gabon
Le Forum national pour la démocratie et l’unité dénonce des attributions foncières irrégulières et le bradage des terres à vocation agricole au niveau de la vallée du fleuve Sénégal
Considéré comme le plus gros scandale à l’Office du Niger, le programme Touraba (2174 ha), financé par l’Uémoa, a été inauguré la semaine dernière dans des conditions troubles.
"En aucun cas notre groupe, et donc indirectement les autorités cambodgiennes, n’ont envisagé et n’envisagent d’imposer à des populations de céder leur terrain," soutient le groupe Socfin-KDC.
François Collart-Dutilleul, professeur à la faculté de droit de Nantes, fait le point sur ce phénomène d'accaparement des terres, et donne des pistes de réflexions pour que ces investissements soit équitables.
Les Bunongs réclament une réparation en nature, espérant récupérer leur terre, ainsi que plusieurs dizaines de milliers d’euros de dommages et intérêts chacun.
