Monsieur le Président,
Permettez-nous (1) de vous contacter une nouvelle fois au sujet des deux villages Sanamadougou et Sahou de l'Office du Niger. La situation des habitant-e-s reste dramatique. Depuis juin 2010, les deux villages ont perdu l'accès à une grande partie de leurs terres agricoles, en raison d'un contrat de bail ordinaire entre l'Office du Niger et la Société Moulin Moderne du Mali (M3-SA) du promoteur Modibo Keita, contrat faisant l'objet d'un conflit de terres non résolu avec les habitant-e-s jusqu'à présent. Les habitant-e-s remettent explicitement en question le fait que le contrat de bail concerne leurs terres d'existence coutumiere. C'est pourquoi, le tribunal chargé de cette affaire à Markala a commandé dans une décision de justice le 20 décembre 2012 une expertise indépendante, qui n'a jusqu'à présent malheureusement pas eu lieu (cf. pièce jointe 1).
- Afrique-Europe-Interact
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21 Mar 2016
La Section Mali du réseau Afrique Europe Interact (AEI) a animé, le 18 mars 2016, au Centre Djoliba de Bamako, une conférence de presse pour informer l’opinion de l’évolution des litiges fonciers qui opposent les populations de Sanamadougou et Sahou à l’operateur économique Modibo Keïta. La conférence était animé par : Alassane Dicko, chargé de communication de la section de l’AEI Mali, Fassery Traoré, président mouvement des sans voix non moins membre de l’AEI, les chefs de village de Sanamadougou (Drissa Coulibaly) et de Sahou (Ousmane Coulibaly), le président du collectif des paysans de l’office du Niger (Copon), Karamoko Coulibaly. C’était en présence de Dorett Fuhrer, représentante de la section Europe de l’AEI. Selon les conférenciers, malgré la lettre écrite et envoyée au président de République et les autres institutions de la République, à la direction de l’Office du Niger à Ségou, le blocage qui prévaut dans la restitution des terres que réclament les deux villages persiste.
- Le Républicain
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21 Mar 2016
Pour remettre les habitants de Sanamadougou et Sahou dans leurs droits, le Réseau Afrique-Europe interact est monté au créneau. Il exige de Modibo Keïta, PDG du Grand distributeur céréalier du Mali (Gdcm) de rendre les terres desdits villages qu’il occupe ‘’illégalement’’. L’annonce a été faite au cours d’une conférence de presse tenue le 18 mars au Centre Djoliba. C’était en présence des chefs coutumiers des villages susmentionnés.
En mars, deux activistes qui s’opposaient au barrage d’Agua Zarca et à l’accaparement des terres ont été tués au Honduras.
Quelque 400 délégués des pays de la CEDEAO participent à cette caravane qui traduit "la cohésion des populations des états de la CEDEAO sur ces problèmes qui préoccupent".
Le litige foncier du Wassadou a été largement évoqué lors d'un forum sur l'accaparement des terres, lundi, au centre culturel de Tambacounda (est), où a été reçue la caravane de la Convergence des luttes pour la terre et l'eau en Afrique de l'Ouest.
Aujourd’hui, alors qu’un comité parlementaire européen révise le programme de développement appelé Nouvelle Alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition (NASAN), des militants venus de différents pays d’Europe mettent en scène l’affrontement entre les grandes multinationales et les petits agriculteurs.
La Caravane pour l'eau, la terre et les semences est partie au début du mois du Burkina Faso, elle va jusqu'au Sénégal et elle fait halte en ce moment dans la capitale malienne
Accaparement de terres, mise en péril de zones naturelles remarquées ou privatisation de patrimoines publics ? La fronde continue de monter contre le projet de vente au Qatar du domaine d’État de Thiverval-Grignon en France.
Les Chinois ne se contentent plus d'acheter les produits alimentaires australiens dont ils raffolent : des investisseurs chinois acquièrent des fermes, dont les plus grandes et les plus anciennes de l'île continent.
Evalué à plus de 100 milliards de francs CFA, ce partenariat est destiné au financement de plusieurs projets agricoles, comme l’hévéaculture et la culture du palmier à huile et autres projets industriels.
Du 3 au 20 mars 2016, une « Caravane pour la terre,l’eau et les semences » sillonne l’Afrique de l’Ouest, pour faire entendre la voix des paysans de toute la sous-région, mis à mal par des politiques agricoles qui privilégient l’agrobusiness, l’agriculture industrielle, au détriment des exploitations familiales.