Populations riveraines de la PHP de Njombe : Le drame des populations sans terre
- LeRural.info
- 28 Mar 2016
« La grande superficie des terres occupées par la PHP (6000 hectares) cause de nombreux conflits sur le terrain » selon Earth Cameroon
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« La grande superficie des terres occupées par la PHP (6000 hectares) cause de nombreux conflits sur le terrain » selon Earth Cameroon
La filiale du groupe 3F basé à Andhra Pradesh en Inde vient de signer un protocole d’accord avec le gouvernement gabonnais pour le développement d’une palmeraie de 40 000 ha et la construction d’une huilerie.
L’accord de partenariat devrait se traduire par la mise à disposition de 40 000 hectares de terre selon Sanjay Goenka, PDG de la société indienne
Les parlementaires québécois concluent qu’il faut obtenir un portrait plus détaillé des transactions de terres agricoles pour pouvoir mieux juger du phénomène d’accaparement des terres.
Du 3 au 20 mars 2016, une caravane a sillonné l’Afrique de l’Ouest pour faire entendre la voix des paysan/nes mis à mal par des politiques agricoles qui privilégient l’agrobusiness
Usant et abusant de sa surface financière, la société française qui spolie depuis les nationaux veut s’accaparer de 75 ha de terres appartenant à des familles camerounaises à Njombé. Décryptage.
Alors que le foncier est à l’agenda politique de nombreux pays, le Gret identifie les défis à relever pour mieux protéger les droits fonciers des agricultures familiales en Afrique et émet quatre recommandations pour les acteurs de la coopération internationale.
Vidéo tournée à Tambacounda
Monsieur le Président, Permettez-nous (1) de vous contacter une nouvelle fois au sujet des deux villages Sanamadougou et Sahou de l'Office du Niger. La situation des habitant-e-s reste dramatique. Depuis juin 2010, les deux villages ont perdu l'accès à une grande partie de leurs terres agricoles, en raison d'un contrat de bail ordinaire entre l'Office du Niger et la Société Moulin Moderne du Mali (M3-SA) du promoteur Modibo Keita, contrat faisant l'objet d'un conflit de terres non résolu avec les habitant-e-s jusqu'à présent. Les habitant-e-s remettent explicitement en question le fait que le contrat de bail concerne leurs terres d'existence coutumiere. C'est pourquoi, le tribunal chargé de cette affaire à Markala a commandé dans une décision de justice le 20 décembre 2012 une expertise indépendante, qui n'a jusqu'à présent malheureusement pas eu lieu (cf. pièce jointe 1).
La Section Mali du réseau Afrique Europe Interact (AEI) a animé, le 18 mars 2016, au Centre Djoliba de Bamako, une conférence de presse pour informer l’opinion de l’évolution des litiges fonciers qui opposent les populations de Sanamadougou et Sahou à l’operateur économique Modibo Keïta. La conférence était animé par : Alassane Dicko, chargé de communication de la section de l’AEI Mali, Fassery Traoré, président mouvement des sans voix non moins membre de l’AEI, les chefs de village de Sanamadougou (Drissa Coulibaly) et de Sahou (Ousmane Coulibaly), le président du collectif des paysans de l’office du Niger (Copon), Karamoko Coulibaly. C’était en présence de Dorett Fuhrer, représentante de la section Europe de l’AEI. Selon les conférenciers, malgré la lettre écrite et envoyée au président de République et les autres institutions de la République, à la direction de l’Office du Niger à Ségou, le blocage qui prévaut dans la restitution des terres que réclament les deux villages persiste.
Pour remettre les habitants de Sanamadougou et Sahou dans leurs droits, le Réseau Afrique-Europe interact est monté au créneau. Il exige de Modibo Keïta, PDG du Grand distributeur céréalier du Mali (Gdcm) de rendre les terres desdits villages qu’il occupe ‘’illégalement’’. L’annonce a été faite au cours d’une conférence de presse tenue le 18 mars au Centre Djoliba. C’était en présence des chefs coutumiers des villages susmentionnés.
En mars, deux activistes qui s’opposaient au barrage d’Agua Zarca et à l’accaparement des terres ont été tués au Honduras.