Alors que le Gabon génère 85% de ses exportations grâce à l’huile de palme et en tire 50% de ses revenus, l’exécutif veut faire passer la part de l’agriculture dans le produit intérieur brut national de 5%, actuellement, à 20% à l’horizon 2020.
Les entreprises basées dans des abris fiscaux tels que les Îles Caïmans, Hong Kong, et Andorra contrôlent 1 hectare sur 16 de toutes les terres appartenant à des étrangers en Argentine.
De source roumaine, sur les 10 millions de terres arables, environ un tiers est exploité par des étrangers.
L’atelier national sur la Réforme foncière et l’accès des femmes à la terre, organisé les 28 et 29 juin derniers à Dakar par le CNCR, a été un véritable mur de lamentations pour les nombreux producteurs venus des différentes régions du Sénégal.
En Colombie, il y a environ 10 entreprises et familles qui ont bénéficié de l’accaparement des terres
Pour la Commission nationale de réforme foncière, il faut immatriculer toutes les terres du domaine national au nom de l'Etat. Pour la société civile, cela conduira à une marchandisation des terres.
Le ministre français de l’agriculture a lancé une enquête et remettra ses conclusions en septembre.
Sur les hautes terres du Cambodge, les Bunong sont confrontés à des changements violents depuis que la Société Financière des Caoutchoucs (Socfin), domiciliée au Luxembourg, plante des hévéas sur leurs terres ancestrales avec la bénédiction du gouvernement cambodgien qui lui a attribué une concession économique.
Le nouveau président philippin Rodrigo Duterte souhaite amender certaines lois restreignant les investissements étrangers mais reste hostile à la vente du foncier à des intérêts étrangers.
Pour la FNSEA, le problème est celui de l'installation de jeunes exploitants français, rendue forcément plus compliquée par l'arrivée de richissimes investisseurs et la spéculation qui peut en découler.
L’Union européenne doit tirer les leçons de l’échec de la politique actuelle en abandonnant les politiques contraignant les automobilistes européens à consommer des agrocarburants.
Les riverains des plantations de la Société Camerounaise de Palmeraies (SOCAPALM) ont repris leur mouvement d’humeur accusant celle-ci d’accaparement des terres.
