La colère des paysans africains dépossédés de leurs terres
- Géopolis
- 11 June 2015
Dépossédés de leurs terres par des étrangers, des paysans africains s'en prennent aux intérêts du groupe français Bolloré en Afrique de l'Ouest.
Dépossédés de leurs terres par des étrangers, des paysans africains s'en prennent aux intérêts du groupe français Bolloré en Afrique de l'Ouest.
Activists called Thursday for French conglomerate Bollore to return land, or compensate farmers, over disputed concessions for plantations in Cambodia and three African countries.
On Thursday the 4th of June, people from Cameroon, the Ivory Coast and activists from the Conféderation Paysanne, will disrupt the AGM of the Bolloré group in Puteaux, outside Paris.
Jeudi 4 juin, des Camerounais, des Ivoiriens et des militants de la Confédération Paysanne vont perturber l’AGe du groupe Bolloré à Puteaux.
Et Maintenant Nos Terres suit la trajectoire de trois héros de la résistance paysanne contre les accaparements de terre en Afrique.
About 100 ethnic Bunong protested outside the local office of French-owned rubber firm Socfin KCD in Cambodia yesterday, threatening to cut down its rubber trees if their ancestral lands were not returned.
Following the uprisings in Cameroon and in Cambodia, the residents of villages neighboring the Socfin plantation in Liberia are mobilizing to confront the company this Saturday 16th of May.
Après les soulèvements au Cameroun et au Cambodge, les villageois riverains de la plantation Socfin au Liberia marchent sur la direction ce samedi 16 mai.
"Les actions nécessaires seront introduites contre les propagateurs de ce mensonge," annonce le groupe Socfin.
Cette mobilisation n’est que le dernier acte d’un interminable bras de fer entre le groupe Bolloré et le groupement d’association de paysans et de villageois.
The movement launched in Cameroon by peasants deprived of their land by the oil palm plantations is spreading. Bolloré puts the responsibility for the conflict on the Belgian shareholders of Socfin.
Le mouvement lancé au Cameroun par les paysans privés de leurs terres par les plantations de palmiers à huile s’étend. Bolloré renvoie la responsabilité du conflit sur les actionnaires belges de la Socfin.