Mamadou Cissokho du CNCR : ’’la question foncière doit être analysée en terme de terres agricoles utiles’’

Agence de Presse Sénégalaise | 17/08/2009

Dakar, 16 août (APS) - La question de la disponibilité foncière ne doit pas être analysée en terme de superficie mais de ’’terres agricoles utiles’’, quand on se rend compte qu’entre 1960 et 2009 le Sénégal a perdu une bonne partie de ses surfaces relevant de la seconde catégorie, a affirmé le président d’honneur du Conseil national de concertation des ruraux (CNCR).

’’Il n’y a pas de terre’’, si tant est qu’il n’est plus question de considérer la superficie totale du Sénégal, mais simplement de prendre en compte ‘’la terre agricole utile’’, a expliqué Mamadou Cissokho, dimanche au cours de ‘’Opinion’’, émission hebdomadaire de Walf TV (privée).

Des indépendances à aujourd’hui, une bonne partie de ces terres utiles a été perdue du fait notamment des problèmes climatiques, au point qu’il n’existe même plus de surfaces pour d’éventuels investissements des exploitations familiales, a ajouté le président d’honneur du CNCR.

Parlant de la récurrence des conflits liés au foncier, il a dit que les responsabilités sont partagées dans ce domaine, estimant que les paysans qui élisent les élus ruraux ont ‘’le devoir et la responsabilité de surveiller ce qui se passe’’ dans les conseils ruraux.

"C’est une responsabilité que nous ne pouvons laisser à quelqu’un d’autre’’, a dit Mamadou Cissokho, insistant sur la nécessité de travailler à ‘’freiner les appétits touchant’’ à quelque chose qui relève selon lui de la survie des paysans.

Il a averti que si les paysans perdent leurs terres, ils deviendront ’’des clochards’’.
  •   APS
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