Québec solidaire s’engage à contrer la spéculation sur les terres agricoles

Québec solidaire | 17 août 2012
Medium_amirfrancoisedebat
Portes-paroles de Québec solidaire, Françoise David et Amir Khadir.

À la suite d’une rencontre avec l’Union des producteurs agricole, Amir Khadir, porte-parole de Québec solidaire, a présenté les engagements de son parti pour accompagner le monde agricole vers un nouveau modèle de production et pour assurer la relève agricole.
 
« Nous proposons de mettre sur pied des structures régionales d’acquisition des terres agricoles, des organismes à but non lucratif qui auraient le statut de premiers acheteurs des terres mises en vente. L’acquisition des terres par des investisseurs étrangers est le plus récent symptôme de la pression financière qui fragilise les producteurs », fait valoir le docteur Khadir.
 
Québec solidaire veut sortir l’agriculture de la logique économique actuelle qui pousse les producteurs vers un modèle non viable. Le pouvoir grandissant du monde financier empêche la transmission des terres agricoles entre générations et nuit à la relève.
 
Québec solidaire déplore l’inaction des gouvernements précédents et les hésitations qui ont suivi le dépôt du rapport Pronovost. Une politique de souveraineté alimentaire impliquera de favoriser l’achat de produits québécois, notamment en dotant les institutions publiques de politiques d’achat plus ambitieuses.
 
«Le pouvoir d’achat du réseau de la santé et de l’éducation représente un formidable levier pour assurer des débouchés aux producteurs. De plus, l’amélioration des réseaux de transport pour favoriser des circuits courts de distribution permettrait d’améliorer le sort réservé aux régions agricoles éloignées», explique Dr Khadir.
 
Le modèle agricole proposé par Québec solidaire vise à implanter une agriculture qui protège les fermes familiales. Le parti entend mettre en œuvre une transition vers un modèle où la production biologique occupera une part grandissante.

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Parti Québecois | 14 août 2012

 
Doter enfin le Québec d’une politique agricole qui respecte les agriculteurs et les consommateurs
 
Côte-du-Sud, le mardi 14 août 2012 –  M. André Simard, le candidat du Parti Québécois dans Côte-du-Sud, a réaffirmé l’urgence d’adopter une politique agricole de souveraineté alimentaire dès que le Parti Québécois est porté au pouvoir. C’est l’engagement que le candidat, vétérinaire de formation, a pris aujourd’hui à Saint-Alexandre.
 
« Il est impératif de mettre fin à l’inefficacité des Libéraux de Jean Charest.  On se rappellera le rapport de la Commission Pronovost en 2008 sur les difficultés vécues et ses recommandations pour l’avenir de l’agriculture.  Pourtant, en août 2012 le Québec n’a toujours pas de politique agricole.  À la place, les Libéraux ont restreint le financement, pénalisant les fermes familiales, ce qui en a conduit bon nombre à la faillite. » a affirmé André Simard.
 
« En presque 25 ans, la proportion des aliments consommés et issus du Québec a chuté de 78 % en 1985 à 33 % en 2009. Si chaque consommateur québécois achetait pour 30 dollars de plus d’aliments d’ici à chaque année, les ventes gonfleraient d’un milliard de dollars en cinq ans. C’est pour cette raison que nous devons inverser cette tendance », de renchérir le candidat péquiste.
 
La politique de souveraineté alimentaire du Parti Québécois aura pour principal objectif de faire passer de 33 à 50 % la proportion des aliments du Québec que nous consommons. Les avantages d’une telle politique sont nombreux. Elle permet la création de plusieurs emplois, des investissements privés importants dans toutes les régions ainsi que la fierté de consommer des produits de chez nous. Acheter localement comporte également d’autres avantages. Les aliments sont plus frais, ils requièrent moins d’agents de conservation et d’emballage. Les frais de transport sont réduits et au total, moins de gaz à effet de serre sont produits.
 
Pour ce faire, le Parti Québécois propose :
 
  • De faciliter le développement de nouvelles appellations contrôlées;
  • De favoriser l’installation de nouvelles productions sur des terres en friche;
  • D’inciter les grandes chaînes d’alimentation ainsi que les hôtels, restaurants et institutions à adopter et promouvoir une politique d’approvisionnement de proximité;
  • D’inciter la Société des alcools du Québec à se donner une politique d’achat et de vente de produits du Québec et de proximité, à la faire connaître et à l’appliquer.
« Une politique de souveraineté alimentaire n’a que des avantages pour le Québec et sa population. En plus de favoriser l’occupation du territoire et l’économie de toutes les régions, elle développera la fierté des gens de partout envers ce que nous sommes capables de faire », a ajouté André Simard.
 
Une politique agricole de souveraineté alimentaire
 
Il faut redonner à la Financière agricole son rôle d’appui à notre agriculture et revoir l’accessibilité aux programmes gouvernementaux selon le statut du producteur agricole, notamment par des incitatifs constructifs au soutien de la Relève.
 
De plus, le gouvernement du Parti Québécois répondra à un besoin clairement exprimé par les consommateurs et le monde agricole : celui de pouvoir identifier rapidement les produits québécois.  Par exemple : il est inadmissible que le consommateur québécois ne puisse savoir si la viande de porc qu’il achète est produite ici.  Et c’est une injustice criante pour nos producteurs qui doivent se plier une à réglementation sévère alors qu’ils sont en compétition sur les tablettes des épiceries avec des produits étrangers beaucoup moins contrôlés.
 
Protéger nos terres agricoles
 
Le Candidat du Parti Québécois s’est aussi engagé à revoir la protection et la propriété des terres agricoles au Québec. « La Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles ainsi que la Loi sur l’acquisition de terres agricoles par des non-résidents ont toutes deux été adoptées par un gouvernement du Parti Québécois à la fin des années 1970. Le temps est venu de les adapter aux nouvelles réalités pour permettre à nos agriculteurs de rester propriétaires de leur terre et d’éviter la spéculation foncière. Il faut également mieux protéger les terres agricoles de l’étalement urbain. »
 
Pour ce faire, un gouvernement du Parti Québécois s’engage à :
 
  • Réviser la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles pour la renforcer dans les cas où les terres sont soumises aux pressions urbaines;
  • Réviser les règles de la Commission de protection du territoire agricole pour qu’elle puisse étudier au cas par cas les demandes qui lui sont faites, particulièrement en ce qui concerne les terres situées plus loin des centres urbains;
  • Interdire aux fonds d’investissement de se porter acquéreurs d’une terre agricole au Québec dans un but spéculatif.
« Si nous voulons cultiver nos terres pour nous alimenter et nous enrichir, nous devons les protéger. Au cours des dernières années, des consortiums étrangers ont manifesté leur intention de se porter acquéreurs des terres agricoles québécoises. Cette demande vient de pays émergents qui manquent de terres agricoles. Il s’agit d’un enjeu qui a été abordé par la commission Pronovost et auquel les libéraux n’ont donné aucune suite. C’est inquiétant de voir un gouvernement refuser d’agir et aussi inquiétant de voir la CAQ se montrer favorable à une agriculture de locataire », a affirmé André Simard.
 
« Nos terres agricoles sont notre richesse et notre garde-manger. Un gouvernement du Parti Québécois, avec son équipe des plus compétentes en agriculture, est le mieux à même de protéger ces terres et d’atteindre cet objectif la souveraineté alimentaire. Nos terres agricoles doivent demeurer notre propriété et servir à nous enrichir collectivement », a-t-il ajouté.
 
 Je prends l’engagement de faire de la Côte-du-Sud une région modèle en matière souveraineté alimentaire.  En un mot, comme m’a dit Jean Garon lorsque je l’ai rencontré récemment, « reconnaissons la valeur du travail que font nos agriculteurs et agricultrices et redonnons-leur la fierté.  Après tout, ce sont eux qui nourrissent le Québec. » de conclure le vétérinaire candidat du Parti Québécois André Simard.
 
André Simard, vétérinaire, candidat du Parti Québécois dans Côte-du-Sud
 

Agence QMI | 16 août 2012 
 
Par Jean-Luc Lavallée
 
François Legault s'inquiète d'une éventuelle prise de contrôle des terres agricoles par des investisseurs asiatiques et propose diverses mesures pour appuyer la relève québécoise.
 
«C'est important de prendre toutes les mesures nécessaires pour que les terres agricoles demeurent la propriété des Québécois. Donc, Investissement Québec et les CLD, ça va faire partie aussi de leur mission de s'assurer qu'on garde le contrôle québécois de nos terres agricoles», s'est-il engagé à faire jeudi matin, lors d'un point de presse en plein milieu d'un champ sur une ferme à Saint-Boniface, près de Shawinigan, en Mauricie.
 
Le chef de la CAQ, qui milite pour une «économie de propriétaires», a louangé les agriculteurs québécois, des «entrepreneurs qui acceptent de prendre des risques». Selon lui, il faut leur permettre d'avoir accès plus facilement à du capital de risque afin de concrétiser leurs projets d'acquisition, de modernisation ou encore de diversification. L'agriculture fait vivre 30 000 familles et 174 000 travailleurs au Québec, a-t-il souligné.

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Parti Québecois | 14 août 2012

 
Doter enfin le Québec d’une politique agricole qui respecte les agriculteurs et les consommateurs
 
Côte-du-Sud, le mardi 14 août 2012 –  M. André Simard, le candidat du Parti Québécois dans Côte-du-Sud, a réaffirmé l’urgence d’adopter une politique agricole de souveraineté alimentaire dès que le Parti Québécois est porté au pouvoir. C’est l’engagement que le candidat, vétérinaire de formation, a pris aujourd’hui à Saint-Alexandre.
 
« Il est impératif de mettre fin à l’inefficacité des Libéraux de Jean Charest.  On se rappellera le rapport de la Commission Pronovost en 2008 sur les difficultés vécues et ses recommandations pour l’avenir de l’agriculture.  Pourtant, en août 2012 le Québec n’a toujours pas de politique agricole.  À la place, les Libéraux ont restreint le financement, pénalisant les fermes familiales, ce qui en a conduit bon nombre à la faillite. » a affirmé André Simard.
 
« En presque 25 ans, la proportion des aliments consommés et issus du Québec a chuté de 78 % en 1985 à 33 % en 2009. Si chaque consommateur québécois achetait pour 30 dollars de plus d’aliments d’ici à chaque année, les ventes gonfleraient d’un milliard de dollars en cinq ans. C’est pour cette raison que nous devons inverser cette tendance », de renchérir le candidat péquiste.
 
La politique de souveraineté alimentaire du Parti Québécois aura pour principal objectif de faire passer de 33 à 50 % la proportion des aliments du Québec que nous consommons. Les avantages d’une telle politique sont nombreux. Elle permet la création de plusieurs emplois, des investissements privés importants dans toutes les régions ainsi que la fierté de consommer des produits de chez nous. Acheter localement comporte également d’autres avantages. Les aliments sont plus frais, ils requièrent moins d’agents de conservation et d’emballage. Les frais de transport sont réduits et au total, moins de gaz à effet de serre sont produits.
 
Pour ce faire, le Parti Québécois propose :
 
  • De faciliter le développement de nouvelles appellations contrôlées;
  • De favoriser l’installation de nouvelles productions sur des terres en friche;
  • D’inciter les grandes chaînes d’alimentation ainsi que les hôtels, restaurants et institutions à adopter et promouvoir une politique d’approvisionnement de proximité;
  • D’inciter la Société des alcools du Québec à se donner une politique d’achat et de vente de produits du Québec et de proximité, à la faire connaître et à l’appliquer.
« Une politique de souveraineté alimentaire n’a que des avantages pour le Québec et sa population. En plus de favoriser l’occupation du territoire et l’économie de toutes les régions, elle développera la fierté des gens de partout envers ce que nous sommes capables de faire », a ajouté André Simard.
 
Une politique agricole de souveraineté alimentaire
 
Il faut redonner à la Financière agricole son rôle d’appui à notre agriculture et revoir l’accessibilité aux programmes gouvernementaux selon le statut du producteur agricole, notamment par des incitatifs constructifs au soutien de la Relève.
 
De plus, le gouvernement du Parti Québécois répondra à un besoin clairement exprimé par les consommateurs et le monde agricole : celui de pouvoir identifier rapidement les produits québécois.  Par exemple : il est inadmissible que le consommateur québécois ne puisse savoir si la viande de porc qu’il achète est produite ici.  Et c’est une injustice criante pour nos producteurs qui doivent se plier une à réglementation sévère alors qu’ils sont en compétition sur les tablettes des épiceries avec des produits étrangers beaucoup moins contrôlés.
 
Protéger nos terres agricoles
 
Le Candidat du Parti Québécois s’est aussi engagé à revoir la protection et la propriété des terres agricoles au Québec. « La Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles ainsi que la Loi sur l’acquisition de terres agricoles par des non-résidents ont toutes deux été adoptées par un gouvernement du Parti Québécois à la fin des années 1970. Le temps est venu de les adapter aux nouvelles réalités pour permettre à nos agriculteurs de rester propriétaires de leur terre et d’éviter la spéculation foncière. Il faut également mieux protéger les terres agricoles de l’étalement urbain. »
 
Pour ce faire, un gouvernement du Parti Québécois s’engage à :
 
  • Réviser la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles pour la renforcer dans les cas où les terres sont soumises aux pressions urbaines;
  • Réviser les règles de la Commission de protection du territoire agricole pour qu’elle puisse étudier au cas par cas les demandes qui lui sont faites, particulièrement en ce qui concerne les terres situées plus loin des centres urbains;
  • Interdire aux fonds d’investissement de se porter acquéreurs d’une terre agricole au Québec dans un but spéculatif.
« Si nous voulons cultiver nos terres pour nous alimenter et nous enrichir, nous devons les protéger. Au cours des dernières années, des consortiums étrangers ont manifesté leur intention de se porter acquéreurs des terres agricoles québécoises. Cette demande vient de pays émergents qui manquent de terres agricoles. Il s’agit d’un enjeu qui a été abordé par la commission Pronovost et auquel les libéraux n’ont donné aucune suite. C’est inquiétant de voir un gouvernement refuser d’agir et aussi inquiétant de voir la CAQ se montrer favorable à une agriculture de locataire », a affirmé André Simard.
 
« Nos terres agricoles sont notre richesse et notre garde-manger. Un gouvernement du Parti Québécois, avec son équipe des plus compétentes en agriculture, est le mieux à même de protéger ces terres et d’atteindre cet objectif la souveraineté alimentaire. Nos terres agricoles doivent demeurer notre propriété et servir à nous enrichir collectivement », a-t-il ajouté.
 
 Je prends l’engagement de faire de la Côte-du-Sud une région modèle en matière souveraineté alimentaire.  En un mot, comme m’a dit Jean Garon lorsque je l’ai rencontré récemment, « reconnaissons la valeur du travail que font nos agriculteurs et agricultrices et redonnons-leur la fierté.  Après tout, ce sont eux qui nourrissent le Québec. » de conclure le vétérinaire candidat du Parti Québécois André Simard.
 
André Simard, vétérinaire, candidat du Parti Québécois dans Côte-du-Sud
 
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