Bradage foncier : Les Marocains s’offrent 10 000 hectares dans le Fouta

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Seneweb.com | 21 avril 2017

Bradage foncier : Les Marocains s’offrent 10 000 hectares dans le Fouta

Les Marocains ont pris possession d’une partie de la vallée du fleuve.  A travers le groupe Addoha, connu dans le secteur immobilier, le royaume chérifien trône sur une belle réserve foncière dans les communes de Dodel er de Démette. La société marocaine est attributaire  dans ces zones situées dans le département de Podor de 10.000 hectares destinés à un projet rizicole qui s’étend de Dodel à Dara Halaybé jusqu’à Démette.

Les 8.500 hectares ont été cédés par la commune de Dodel dirigée par Thierno Mamadou Bassirou Tall, tandis que les 1 500 restants sont situés dans le périmètre communal de Démette que préside le milliardaire Abdoulaye Elimane Dia. Des sources informent que cette vaste superficie a été presque gracieusement cédée au groupe Addoha qui, en contre partie, n’a décaissé que 2 milliards de FCFA.

Le site est destiné à un projet rizicole. Ce qui préoccupe bon nombre d’observateurs qui s’inquiètent de sa faisabilité car le groupe Addoha est novice dans le domaine. « Il aurait été plus sage de démarrer par quelque chose de moins grand », dénonce un élu local sous le couvert de l’anonymat. Le groupe marocain a obtenu le bail sur 40 ans, lequel aurait été signé sous réserve d’un protocole d’accord d’un an au cours duquel s’ils ne respectent pas le protocole, le contrat est résilié. 

La signature de ce contrat plus ou moins juteux pour les Marocains suscite une levée de boucliers dans la zone pour dénoncer un gigantesque bradage foncier.

Auteur: Source : L’As - Seneweb.com

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Press Afrik | 21 avril 2017

La bamboula des marocains sur les terres du Fouta : Adohha s’accapare de 10 000 ha à Podor moyennant 2 milliards CFA

C’est un bradage systématique des terres du Fouta dans le nord du pays avec la société immobilière Addoha qui s’est adjugée 10 000 hectares dans les communes de Dodel et Démette dans le Podor. Un bail qui s’étend sur 40 ans, la somme de  2 milliards de CFA versée aux communes concernées.
 
Du coté de Podor des personnes crient au bradage de leur sol à une société qui n’a aucune expérience de la culture du riz, non sans dénoncer le montant dérisoire reçu lors de cette transaction.
 
Un projet rizicole situé dans les zones de Dodel avec à Dara Halaybé jusqu’à Démette. Déjà rien que dans la commune de Démette la société marocaine dispose de 8500 ha  et le reste est abrité par la commune de Démette pour  une superficie de 1500 ha.
 
En effet, si certains individus dénoncent cet accaparement des terres, c’est parce qu’ils pensent que la société en question  n’est pas connue dans le domaine dans le secteur rizicole, révèle le journal l’As de ce vendredi.

Khadim FALL

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Le roi du Maroc, Mohamed 6

leral.net | 21 Avril 2017

Le Sénégal octroie 10 mille hectares au groupe ADDOHA, les terres du Fouta bradées à des Marocains

Le groupe ADDOHA, opérateur immobilier marocain a réussi à se faire attribuer 10 mille hectares de terre dans les communes de Dodel et de Démette, dans le département de Podor pour une somme de 2 milliards de francs CFA. D'ores et déjà, une vague de contestations commence à sourdre dans la zone où l'on crie au bradage foncier.

Les Marocains prennent possession d'une partie de la vallée du Fleuve, le royaume chérifien trône sur une belle réserve foncière destinée à un projet rizicole qui s'étend de Dodel à Dara Halaybé jusqu'à Démette. Les 8500 hectares ont été cédés par la commune de Diodel tandis que les 1500 hectares sont situés dans le périmètre communal de Démette.

De sources très bien renseignées, l'AS a appris que cette vaste superficie de terre a été presque gracieusement acquise par le groupe ADDOHA qui, en contrepartie, n'a décaissé que 2 milliards de francs, pour l'acquisition de ce site qui accueillera son projet rizicole.

Le souci découle du fait que l'entreprise est novice dans le domaine agricole, car ayant bâti sa réputation dans le domaine de l'immobilier, d'où l'inquiétude légitime d'interlocuteurs du journal, qui jugent énorme la surface mise à sa disposition. "Il aurait été plus sage de démarrer par quelque chose de moins grand", souffle ainsi un élu local. Les Marocains ont obtenu un bail de 40 ans, lequel bail a été signé sous réserve d'un protocole d'accord d'un an qui stipule que s'ils ne respectent pas le protocole, le contrat est résilié.

Compte tenu de l'ensemble de ces facteurs particulièrement avantageux pour les promoteurs du royaume chérifien, une vague de contestations commence petit à petit à s'élever dans la zone pour dénoncer un gigantesque bradage foncier. Le montant dérisoire de la contrepartie financière combiné à l'énorme superficie du site et à la longue durée du bail, a mis en rogne certains autochtones. Le seul petit lot de consolation pour les populations, est constitué des 2000 hectares que les Marocains ont promis d'aménager et de mettre à leur disposition.

source: l'AS

 

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