Point de situation

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Alliance Internationale des Riverains des plantations | 1 octobre 2015

Point de situation

L’Alliance Internationale des Riverains regroupe aujourd’hui des organisations locales de 5 pays (Cameroun, Cambodge, Côte d’Ivoire, Sierre Leone, Liberia) rassemblant les villageois et paysans voisins des plantations Bolloré-Socfin. Une première rencontre avait eu lieu en Octobre 2014 entre le groupe Bolloré et les représentants des communautés locales, en réponse à de nombreuses mobilisations et interpellations. Le groupe Socfin (contrôlé à 38% par Bolloré), était alors absent, et n’a pas depuis lors répondu aux demandes exprimées par l’Alliance. Son silence a mené à une nouvelle série de mobilisations dans les différents pays dès le mois d’Avril 20151, qui se sont achevées par des actions lors des assemblées générales du groupe Socfin puis Bolloré, les 27 Mai et 4 Juin derniers.

A cette occasion, les représentants du groupe Bolloré ont réaffirmé leur engagement dans la résolution du conflit : « Nous allons peser de tout notre poids dans la balance pour que la Socfin soit autour de la table pour une nouvelle négociation internationale cet automne avec les représentants des communautés des différents pays », a déclaré Mme Darmaillac le 4 Juin. Les responsables du groupe ont reconnu que les promesses passées ne se sont pas toutes traduites dans les faits et que « la Socfin préfère négocier avec les pouvoirs publics qu’avec les communautés ». Le groupe s’est engagé à lancer une expertise indépendante sur les conflits fonciers dans les plantations. Un travail là-dessus est en cours avec des experts des Nations Unies (Olivier De Schutter - Comité des droits économiques, sociaux et culturels ; Hilal Elver – Spécial rapporteur sur le droit à l’alimentation).

L’alliance n’ayant pas reçu de réponse concrète faisant suite à ces engagements, un nouveau courrier a été envoyé le 15 septembre dernier2. L’Alliance demande une rencontre internationale au Cameroun, qui permettrait de se rapprocher du terrain, comme Socfin semble continuer de refuser le dialogue à l’échelle du groupe. Une telle rencontre pourrait impliquer le groupe Bolloré, les membres de l’Alliance Internationale, et la direction de la plantation locale (Socapalm), pour construire une feuille de route de résolution du conflit. Un cadre global pourra ainsi être défini et répliqué dans tous les pays.

M. Bolloré a répondu à ce courrier ce 30 septembre2 : « la demande est transmise au groupe Socfin pour définir les modalités d’une telle réunion ».

L’Alliance espère donc une nouvelle rencontre internationale avant la fin de l’année pour répondre concrètement aux attentes des membres qu’elle représente.

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