Droit à la terre: canadiens et riverains camerounais s’associent contre Socfin et Bolloré

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Partout les visiteurs sont passés, ils entendaient les mêmes revendications : réclamation d’un dialogue social, versement de compensations financières sur les terres occupées, rétrocession des terres suivant l’avenant au bail et respect de l’environnement.
Info Cameroun | 9 octobre 2016

Droit à la terre: canadiens et riverains camerounais s’associent contre Socfin et Bolloré

Par Yves Mbella

Ils ont parcouru des milliers de kilomètres séparant leur pays au Cameroun pour écouter, conseiller et encourager paysans et riverains victimes de l’accaparement des terres auquel s’en donnent à cœur joie les multinationales nationales Socfin et le Groupe Bolloré.

C’est un soutien de poids que vient de recevoir la Synergie Nationale des Paysans et Riverains du Cameroun(Synaparcam), une association de défense des droits économiques, sociaux et environnementaux des populations voisines des plantations Socfin et le Groupe Bolloré.

En effet, l’Ong canadienne denommée Association of community organizations for Reform Now (Acorn) n’a pas seulement rendu une visite à la Synaparcam. Elle a coorganisé avec le Réseau d’Actions Collectives Transnationales (React) un forum international des organisations de paysans spoliés par les multinationales du 18 au 25 septembre 2016 à Douala.

Les participants, tous membres de la société civile, venaient du Cameroun, de la côte d’ivoire, du Liberia, du Maroc, du Canada, des Etats Unis d’Amerique, de la France, de la Sierra Leone, du Kenya et du Cambodge. Après des échanges nourris en salle, notamment avec les leaders locaux de la Synaparcam représentant les différentes plantations Socapalm, l’équipe conduite par Emmanuel Elong, président national de la Synaparcam, s’est ensuite déportée vers les communautés.

C’est le cas des riverains de la Safacam notamment les villages Koungue Somse, Mbimbe et Dikola de la plantation Socapalm de Mbambou. Partout les visiteurs sont passés, ils entendaient les mêmes revendications : réclamation d’un dialogue social, versement de compensations financières sur les terres occupées, rétrocession des terres suivant l’avenant au bail et respect de l’environnement.

Le chef du village Koungue Somse, sa majesté Diwouta Blaise, n’est pas passé par quatre chemins pour dire son engagement de ne plus honorer à une invitation de la Socapalm sans la présence de Nyette Jean marie, répresentant local de la Synaparcam.

Avant de partir, Acorn et React qui ont positivement apprécié la détermination des riverains ont promis d’organiser les communautés victimes des abus des firmes multinationales et de multiplier les consultations et les réflexions pour une meilleure efficacité dans les stratégies.
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