La Compagnie Sucrière Sénégalaise cherche 3500 hectares

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"Ces terres sont nécessaires si on veut passer de 150 000 à 200 000 tonnes de sucre", a insisté le directeur de cette usine de sucre implantée à Richard-Toll dans la région de Saint-Louis.
Leral.net | 19 Juin 2016

La Compagnie Sucrière Sénégalaise (CSS) cherche 3500 hectares

La Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) est à la recherche de 3 500 hectares de terres supplémentaires pour accroître sa production qui devra atteindre 200 000 tonnes de sucre à l’horizon 2020, a indiqué, vendredi à Saint-Louis (nord), André Froissard, son directeur général.

Une telle acquisition permettra d’accompagner la croissance de la consommation de ce produit au Sénégal, a-t-il déclaré à des journalistes.

"La CSS sera en mesure de faire atteindre au Sénégal l’autosuffisance en sucre dès 2017 avec une production annuelle de 150 000 tonnes. Mais il faut également accompagner la croissance de la consommation en produisant 200 000 tonnes voire plus", a relevé M. Froissard au cours de ce point de presse.

"Pour atteindre ce niveau de production à l’horizon 2020, il nous faut planter de la canne. Les calculs montrent qu’il nous faudra au moins 3000 hectares de cannes supplémentaires en plus de 500 autres pour faire les routes et les zones de préparation des travaux", a expliqué M. Froissard.

"Nous sommes bien à la recherche de 3500 hectares de terres dans le sable. Ces terres sont nécessaires si on veut passer de 150 000 à 200 000 tonnes de sucre", a insisté le directeur de cette usine de sucre implantée à Richard-Toll dans la région de Saint-Louis.

Il a ainsi fait part de la volonté de la CSS d’acquérir ces terres dans une partie dite désertique pour ne pas gêner les riziculteurs de la vallée du fleuve.

"Nous comptons planter dans une zone dite désertique, une zone de sable où personne ne peut rien faire pousser sauf si on le fait par goutte à goutte d’une manière professionnelle et la CSS a cette expertise et peut le faire", a-t-il fait valoir.

Selon lui, "l’usine est déjà en cours de préparation et sera, d’ici 12 à 18 mois, prête pour faire les 200 000 tonnes".

"Ce qu’il nous faut, ce sont les terres et planter 3000 hectares de canne de plus c’est plus de trois ans de travail", a-t-il encore dit.

"Lors que nous allons faire ces 200 000 tonnes nous aurons cet avantage suprême d’avoir de l’énergie disponible pour pouvoir nous connecter sur le réseau de la SENELEC et fournir toute l’année entre 20 et 25 mégawatt fait partie du plan", a assuré André Froissard.
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